On refait le monde : à chacun son David Bowie

REPLAY - En 40 ans de carrière, l'artiste a changé mille fois de visages. Des styles qui n'ont laissé personne indifférent.

Marc-Olivier Fogiel

00:31:27

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On refait le monde avec :- la conseillère en communication Valérie Lecasble
- le journaliste Nicolas Domenach
- le directeur-adjoint de la rédaction du Figaro Magazine, Jean-Christophe Buisson
- le journaliste Alain Duhamel

Les invités de Marc-Olivier Fogiel refont la musique dans cette émission consacrée à David Bowie.La rockstar est décédée à 69 ans d'un cancer et laisse derrière elle 40 ans de tubes. Ses chansons ont profondément marqué ses contemporains tout comme son style vestimentaire si particulier et varié. Il n'y a pas eu un mais bien plusieurs David Bowie qui ont laissé des souvenirs à toute une génération de mélomanes. Jean-Christophe Buisson retient ainsi le "rockeur cultivé" qui "était un grand lecteur de littérature classique, un amateur fou de cinéma, un amateur de peinture et ça se ressentais dans son oeuvre. Et ça n'est pas anodin parce qu'il a mis sa vie en scène en permanence." Et d'une certaine manière sa mort, aussi."Quand vous voyez son album qui sort, qui est totalement crépusculaire, testamentaire avec une chanson comme Lazarus qui dit je suis là-haut au paradis, il y a quelque chose de mis en scène."

Nicolas Domenach se souviendra, lui, de son influence sur la chute du mur de Berlin, pour laquelle l'Allemagne lui a rendu hommage. Mais le journaliste n'oubliera pas pour autant les propos polémiques du chanteur qui a comparé Hitler et les Rolling Stones, "en disant en quelque sorte que le Nazisme et le rock n' roll, c'était la même chose". Des propos que David Bowie regrettera par la suite mais qui ont quand même contribué à la création du mouvement "Rock against racism".

Alain Duhamel, rend aussi hommage à l'acteur qui s'est illustré dans Furyo : "Dans Furyo il est à la fois beau, énigmatique, il est à la fois provocateur [...] On voyait vraiment que c'était quelqu'un qui avait des bases, qui avait son originalité et qui avait, ce qui est formidable, DES talents, dans DES domaines différents. Et ça, ce n'est pas donné, même en 50 ans, à beaucoup de gens.

Des talents peut-être un peu trop nombreux pour Valérie Lecasble qui a eu du mal à saisir l'essence du musicien derrière les personnages : "Tout ça c'est mon époque, j'ai été au cœur de tout cela, mais en fait, la totalité du personnage m'empêchait de me focaliser sur le principal. Ces espèces de vêtements totalement extravagants, cette androgynie avant tout le monde, c'était complètement précurseur mais tout ça m'a profondément empêché de m'attacher au musicien parce que ça partait dans tous les sens."

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