Après Magnanville, le Louvre et les Champs-Élysées, les forces de l'ordre ont été visées par un nouvel attentat. Mardi 6 juin, un jihadiste muni d'un marteau a attaqué un policier en faction sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ceux qui revêtent l'uniforme sont une cible de choix, car "ils sont le symbole de l'État", explique Loïc Travers, secrétaire national adjoint Île-de-France du syndicat Alliance.
Mais pour le terroriste, le "symbole était double", note le syndicaliste. L'assaillant a en effet choisi de frapper à proximité du centre névralgique de la police judiciaire - le fameux 36, quai des Orfèvres -, mais aussi d'un édifice religieux.
Si cette série d'attaques à l'encontre de leur profession suscite la "colère" chez les policiers, elle ne leur fait pas peur pour autant. "Il faut savoir que nos collègues [visés mardi] étaient de jeunes collègues, à la fois en âge, mais aussi en terme de pratique policière. Pour autant, ils ont parfaitement bien réagi", se félicite Loïc Travers.
Hausse des effectifs, "task force"... Le syndicaliste attend du gouvernement que toutes les mesures nécessaires pour lutter contre le terrorisme soient engagées. Il faut aussi que "la réponse pénale de la justice soit adaptée à la crise à laquelle on fait face aujourd'hui", conclut-il.
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