Les premières peines à l'encontre de trois manifestants pro-palestiniens sont tombées. La justice les a notamment reconnus coupables de rébellion. Deux hommes et une femme ont été condamnés pour leurs agissements durant la manifestation interdite du samedi 19 juillet, à Paris.
Parmi eux figure Philouze, une jeune femme de 32 ans. Vêtue d'un pantalon noir et d'un bustier rose, sa tenue avait permis aux policiers de la repérer lors des altercations. Elle avait envoyé une bombe lacrymogène aux CRS. "Je regrette, a-t-elle déclaré. On m'avait dit qu'il n'y aurait aucun incident. Je ne fais partie d'aucun réseau anti-France ou anti-juifs. J'étais seulement là pour soutenir la Palestine".
Le procureur de la République lui reproche sa naïveté. "Qu'attendiez-vous d'une manifestation interdite", lance-t-il. Il demande donc au tribunal un signal fort pour décourager ceux qui, comme Philouze, pourraient être tentés de semer le trouble.
L'avocat de la prévenue argue, quant à lui, que l'interpellation de sa cliente n'a été réalisée que pour l'exemple. Et de considérer que sa tenue voyante l'a empêchée de se cacher, à la différence des "véritables casseurs".
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