Le journal de 22h : la légitime défense était justifiée à Joué-lès-Tour

Selon le procureur de la République de Tours, tous les éléments de la légitime défense étaient réunis dans l'agression des trois policiers de Joué-lès-Tour (Indre-et-Loire). Un jeune homme d'une vingtaine d'années a en effet été tué par les forces de l'ordre après les avoir agressé à l'arme blanche au sein même du commissariat.

Vers 14 heures, le suspect s'est présenté, très agressif, armé d'un couteau, et a blessé au visage un policier se trouvant à l'accueil, ainsi que deux autres. Il a crié "Allah Akbar" ("Dieu est grand", en arabe) au moment de l'attaque et jusqu'à son dernier souffle.

Dans la soirée, la section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'affaire. "L'enquête s'oriente vers un attentat contre les forces de l'ordre motivé par l'islamisme radical", a affirmé une source proche du dossier. Les chefs d'accusation retenus sont pour l'instant : tentative d'assassinat et association de malfaiteurs, le tout en lien avec une entreprise terroriste.

L'agresseur, un Français né au Burundi en 1994, était connu des services de police pour des faits de droit commun, mais n'était pas fiché par la DGSI. En revanche, les services de renseignement avaient repéré son frère pour ses positions radicales. Ce dernier aurait même un temps envisagé de partir en Syrie avant d'y renoncer.

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Présent sur place en fin d'après-midi, et accompagné du directeur général de la Police nationale, Bernard Cazeneuve a salué "le sang-froid et le professionnalisme des policiers présents". Le ministre de l'Intérieur a également condamné cette "agression brutale".

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