Le journal de 18h : avec Alstom, le fantôme de Florange plane sur l'Élysée

Le fantôme de Florange planait ce matin sur l'Élysée. François Hollande a décidé de prendre en main le dossier Alstom. Pas question pour le chef de l'État de revivre un naufrage industriel et un procès en trahison. Quelques jours seulement après l'annonce de l'arrêt de la production de la locomotive à Belfort une réunion d'urgence s'est tenue ce matin en présence de tous les ministres concernés. 400 emplois sont en jeu et l'État est le principal actionnaire avec 20% des droits de vote. François Hollande a fixé le cap : "Nous devons apporter des commandes" au groupe, a-t-il déclaré.

On le voit, le gouvernement a la volonté, mais c'est plus compliqué côté proposition. Les équipes de Bercy, prises de court, sont justement en train d'étudier la question et avouent devoir faire un numéro d'équilibriste. Car si l'objectif est clair : sauver le site de Belfort et donc trouver de nouveaux clients pour redonner du travail aux salariés, on ne signe pas des contrats comme cela. Il faut convaincre les élus, les entreprises, de passer de nouvelles commandes de trains. Mais à Belfort, ce qui est compliqué. c'est que l'usine est conçue pour faire des locomotives et des motrices de TGV, donc pas des contrats de tramways ou des wagons. Et l'État a beau siéger au conseil d'administration d'Alstom, ses 20% ne lui permettent pas de faire fléchir la direction.

À écouter également dans ce journal

- Suite du procès Cahuzac. Ce lundi 12 septembre, c'est Patricia, la femme de l'ancien ministre, qui était appelée à la barre. Elle doit elle aussi répondre de fraude fiscale et de blanchiment.

- Le commando de femmes, soupçonnées d'avoir projeté un attentat près de Notre-Dame, a été présenté cet après-midi à la justice. Les trois suspectes vont logiquement être mises en examen. Même chose pour cet adolescent de 15 ans, arrêté samedi dans le XIIe arrondissement de Paris alors qu'il s'apprêtait à passer à l'acte en attaquant des non musulmans à l'arme blanche.  

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- "Je ne sais pas ce qui se passe mais j'espère qu'elle se remettra vite". Ce sont les vœux de rétablissements à la tartuffe de Donald Trump après le malaise d'Hillary Clinton lors des cérémonies du 11 Septembre.

- En Syrie, les frappes sont suspendues sur tout le territoire à l'exception des zones terroristes en vertu de l'accord conclu entre les États-Unis et la Russie. L'opposition syrienne n'a pas validé cet accord. 

-  En Gironde, où il faisait plus de 35 degrés aujourd'hui, un incendie a ravagé 70 hectares de végétation.