La bonne vieille bagnole se remet à créer des emplois. En Amérique, c’est Donald Trump qui s’en sert pour faire le marketing de ses promesses électorales. En Europe, c’est elle encore qui dynamise les usines en Allemagne, en Grande-Bretagne et en France, où plus de 2 millions de véhicules sont sortis des chaines en 2016, et probablement plus encore cette année. La bonne traduction de cette évolution, c'est le retour des créations de postes permanents chez nos deux grands constructeurs. Pas dans des volumes astronomiques, mais suffisamment importants pour être analysés.
PSA va embaucher 170 personnes à Sochaux, et 400 à Rennes pour la 5008. C'est la première bonne nouvelle pour l’usine bretonne depuis dix ans et la perte de 10.000 emplois. Pour Renault c’est plus impressionnant, puisqu'un accord signé lundi 9 janvier entre partenaires sociaux acte le recrutement de 3.600 CDI et la reconduction de 6.000 emplois jeunes. Voilà pour le côté visible de la conjoncture. La face invisible est encore plus favorable : chaque emploi crée chez un constructeur génère quatre emplois supplémentaires chez les sous-traitants.
Nos usines ont un taux d’utilisation de leur installation technique bien supérieur à 70%
Christian Menanteau
Les ressorts de ce retour aux embauches sont la bonne santé du marché français et international, et surtout le plein effet des accords de flexibilité et de compétitivité. Le CICE a réveillé nos industriels et animé le dialogue social. Dans ce cadre, les syndicats ont obtenu, outre les recrutements, la monétisation de dix jours par an du compte temps individuel et le maintien de tous les sites industriels, avec à la clé 550 millions d'euros d’investissements sur trois ans.
C’est ce cocktail qui a permis aux usines françaises de reconquérir la moitié de leur déficit de compétitivité. Avec des performances remarquables sur certains sites. Renault Maubeuge, par exemple, atteint les meilleurs standards mondiaux : 100 véhicules par salarié par an, contre une moyenne de 60 véhicules pour l’industrie hexagonale.
Les chiffres montrent que nous sommes sur la bonne voie. Il reste encore un écart à combler. Mais d’ores et déjà, le site de Renault Flin est assez compétitif pour fabriquer des Micra pour le compte de Nissan. Nos usines ont un taux d’utilisation de leur installation technique bien supérieur à 70%, le seuil minimal pour être rentable. En attendant la future révolution automobile, c’est encore là que se trouvent les gisements d’emplois.
05/20 aux promoteurs d'Autolib', la mairie de Paris et l'industriel Bolloré. Avec 100.000 abonnés, le double des prévisions initiales, ce système réussi à perdre 180 millions d'euros. Les deux-tiers de ce déficit sont à la charge du contribuable parisien. Le succès d’estime ne peut plus masquer la déroute financière.
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