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"L'Argus" dévoile le portrait de la voiture moyenne des Français
REPLAY - D'après "L'Argus", la voiture moyenne des Français en 2014 est plus économique, moins puissante et plus chère. Son prix s'élève à 24.000 euros.
Christophe Bourroux
A quoi ressemble la voiture moyenne en France ? L'hebdomadaire L'Argus vient de publier les résultats de son enquête annuelle, qui passe au crible 95% du marché.
En 2009, après plus de 50 années de croissance continue, c'était le coup d'arrêt brutal. La voiture moyenne vendue en France était devenue subitement plus courte, plus sobre, moins puissante. En pleine crise, les acheteurs s'étaient rabattus sur de petits véhicules, bien aidés par la prime à la casse et le bonus écologique. Aujourd'hui, les aides se sont quasiment envolées, mais le voitures continuent à faire des progrès.
Sur la consommation d'abord. Nos voitures ont réduit leur cylindrée et encore gagné quelques centilitres pour ne plus brûler que 4,6 litres aux 100. Un gain aussi grâce à la cure d'amaigrissement, pour gagner près de 20 kilos sur la balance. C'est d'autant plus méritoire que la part du diesel recule (65%, contre 70 % en 2013) et que nos véhicules ne sacrifient pas leurs vertus dynamiques sur l'autel de la sobriété. Enfin la taille de nos autos reste quasiment identique, à 4,21 mètres de long.
24.000 euros pour une voiture moyenne
En revanche, le prix de la voiture moyenne, lui, augmente. Il affiche même un record : 24.000 euros, soit 600 de plus qu'en 2013. Le tarif a ainsi bondi de plus de 4.000 euros en quatre ans. À cela, deux explications. D'abord, le taux d'équipement en GPS électroniques qui a fait grimper les tarifs.
Ensuite, les constructeurs ont multiplié les offres commerciales. Remises, reprises, taux de crédit : tout est fait pour nous appâter. Au final, le consommateur achète souvent plus cher que son budget de départ. Résultat : une bonne partie des automobilistes se tournent vers le low-cost et Dacia.
Cela profite, enfin, au marché de l'occasion. Pour une voiture neuve, c'est trois d'occasion qui s'écoulent désormais, contre un peu plus de deux et demi il y a cinq ans.
