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Isère : un groupe de spéléologues, coincé dans les cuves Sassenage, sauvé
La préfecture de l'Isère a immédiatement déclenché le plan secours spéléo, ce vendredi 11 août.
Sept mineurs accompagnés d'un guide étaient partis explorer les cuves de Sassenage, dans le Vercors en Isère. N'ayant aucune nouvelle, le responsable du site a prévenu les pompiers et le peloton de gendarmes de haute montagne. On n'avait plus de nouvelles, jusqu'à ce qu'un contact soit enfin établi. Les secours ont passé de longues heures, sans aucune nouvelle d'eux, alors que la préfecture déclenchait le plan alerte spéléo aux alentours de 15 heures.
Un premier contact a été établi aux alentours de 17 heures. Mais cette zone très étroite restait inaccessible pour les secouristes, totalement inondée avec un courant vif. Les pompiers, gendarmes et CRS spécialisés dépêchés sur place ont tiré un câble jusqu'au groupe.
Une opération extrêmement périlleuse puisqu'il fallait éviter à tout prix que les adolescents ne soient emportés par le courant. Un à un, les secouristes ont remonté les mineurs, puis le guide en spéléologie. Pas de blessé, pas d'hypothermie non plus, l'opération vient tout juste de se terminer.
Lla galerie des Enfers était comblée jusqu'à 1m50
Violaine Desmaret, secrétaire générale de la préfecture
Le groupe était composé d'un guide professionnel et de sept vacanciers, "cinq Néerlandais et deux Français âgés de 21 à 33 ans". Il était parti ce vendredi matin pour une sortie de découverte de la spéléologie dans cette grotte classée patrimoine naturel. Ouvertes au public et situées près de Grenoble dans le massif calcaire du Vercors, les Cuves de Sassenage comprennent un parcours aménagé pour les touristes et des circuits dans ses profondeurs pour les spéléologues.
"Après une dizaine de minutes à pied, vous devez traverser la galerie des Enfers, de 70 mètres de long et de 1m80 de hauteur. Ensuite se succèdent trois espaces, le dernier s'appelle la galerie des Éboulis. Lorsque la subite montée des eaux a eu lieu, la galerie des Enfers était comblée jusqu'à 1m50", a expliqué Violaine Desmaret, la secrétaire générale de la préfecture de l'Isère.
Il était alors impossible de rebrousser chemin, surtout en raison d'un phénomène naturel d'aspiration au niveau du sol qui rend alors cette galerie extrêmement dangereuse.
