Infanticide à Berck : Fabienne Kabou se dit "traquée" et "forcée à le faire"

L'accusée de 40 ans est entendue par la cour d'appel du Nord depuis ce vendredi 8 septembre, pour l'assassinat de son enfant de 15 mois, en 2013.

Fabienne Kabou, accusée d'avoir tué sa fille de 15 mois, devant la cour d'assises de Saint-Omer le 20 juin 2016

Crédit : BENOIT PEYRUCQ / AFP

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Fabienne Kabou continue de plaider non-coupable. Jugée en appel pour "assassinat" depuis vendredi 8 septembre par la cour d'appel du Nord, à Douai, l'accusée défend avoir "agi par une énergie (...) malveillante". L'affaire remonte à novembre 2013. Fabienne Kabou aurait assassiné son bébé de 15 mois en l'abandonnant, de nuit, sur une plage de la ville de Berck (Pas-de-Calais), laissant la petite Adélaïde à la merci de la marée montante.

"J’estime que quelque chose ou quelqu’un a agi en moi pour assassiner ma fille. Un peu comme si quelqu’un avait commandité sa mort par mes mains, faisant ainsi d’une pierre deux coups : pris la vie de ma fille et ruiné la mienne. J’ai le sentiment d’avoir été fauchée et cet assassin, je veux savoir qui il est", aurait-elle déclaré devant la cour d'appel du Nord, rapporte Libération.

Une histoire de sorcellerie et de troubles psychologiques que Fabienne Kabou avait déjà défendue en 2016, quand s'était ouvert son procès en cour d'assises à Saint-Omer (Pas-de-Calais). Elle avait alors été condamnée à 20 ans de réclusion criminelle. Responsable ou irresponsable pénalement ? La Justice doit en décider d'ici à vendredi 15 septembre prochain.

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