Le parquet de Brest a lancé un appel à témoins après les incendies du centre des impôts et de la Mutualité sociale agricole (MSA) de Morlaix (Finistère) vendredi lors d'une manifestation de producteurs de légumes en colère, a-t-il indiqué dimanche.
Aucune interpellation n'avait encore été effectuée dimanche, a-t-on appris auprès de la substitut du procureur de la République de Brest, Gwénaëlle Thouroude : "nous en sommes au stade l'enquête pour procéder à des identifications".
La police judiciaire et le commissariat de Morlaix ont lancé un appel à témoins "pour récupérer le plus d'éléments possibles, témoignages, photos, vidéos amateurs afin de compléter les éléments qu'on a déjà", a affirmé Mme Thouroude.
Une enquête en flagrance pour "dégradations de biens d'utilité publique" et sur les entraves qui ont pu être faites à l'intervention des secours a été ouverte.
Une centaine de légumiers du Nord-Finistère ont incendié vendredi le centre des impôts et la MSA de Morlaix lors d'une manifestation contre les règlementations administratives et fiscales dont ils estiment qu'elles aggravent leurs difficultés de trésorerie, déclenchant un tollé au gouvernement. Le Premier ministre Manuel Valls avait promis des poursuites judiciaires.
Ce coup de sang est intervenu alors que le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll doit rencontrer mercredi Jean-François Jacob, président de la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), 1er groupement français de producteurs de légumes, un rendez-vous pris depuis une dizaine de jours.
Le ministre doit également rencontrer vendredi l'ensemble des représentants de la filière fruits et légumes.
La violence des producteurs de légumes
est-elle justifiée ?
Invités du débat de RTL
Midi : Thierry Merret, Président de la Fédération
Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricole du Finistère (FDSEA) et
René Louail, Président du groupe EELV au Conseil Régional de Bretagne.
Nicolas Sarkozy a plaidé hier soir avoir non seulement "envie" mais surtout "pas le choix" de revenir en politique face au PS et au FN et s'est livré à un véritable réquisitoire contre François Hollande, deux jours après avoir annoncé sa candidature à la présidence de l'UMP.
Pugnace, souvent crispé, parfois agressif: l'ancien chef de l'Etat, sur France 2 a exposé pendant près de quarante cinq minutes les raisons de son retour par la case UMP, deux ans après sa défaite à l'élection présidentielle de 2012.
"Je ne veux pas que mon pays soit condamné entre le spectacle humiliant que nous avons aujourd'hui et la perspective d'un isolement total qui serait la perspective du Front National. Non seulement j'ai envie, mais je n'ai pas le choix", a-t-il déclaré.
M. Sarkozy a présenté son credo: "Je suis venu pour créer les conditions d'une alternative crédible qui rassemble les Français bien au-delà des clivages habituels, droite, gauche, centre, écologistes, libéraux, qui n'ont plus aucun sens".
Il a attaqué bille en tête François Hollande, oscillant entre le mépris ("au fond, il est son propre procureur", "il est temps qu'il se rende compte que c'est lui le président, pas moi" ou "un spectacle souvent humiliant") et un sévère réquisitoire politique.
Il a cependant précisé souhaiter "naturellement" que François Hollande aille "au bout" de son mandat. Mais il l'a sévèrement attaqué sur de nombreux points de sa politique et a même raillé la nomination d'Emmanuel Macron, "un banquier" à Bercy, deux ans après le discours du Bourget ("mon ennemi c'est le monde de la finance").
L'ancien chef de l'Etat a également abordé les multiples affaires judiciaires dans lesquelles son nom est cité, balayant toutes les accusations. "Est-ce que vous croyez que si j'avais quelque chose à me reprocher, je viendrais m'exposer dans un retour à la politique comme aujourd'hui ?" a-t-il lancé.
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Le projet de développement en Europe de la low cost d'Air France, Transavia, au coeur du conflit des pilotes de la compagnie, est suspendu jusqu'en décembre, ont indiqué plusieurs syndicats.
Au huitième jour d'une grève très suivie, cette annonce a été faite par le PDG du groupe AF-KLM Alexandre de Juniac à l'ensemble des organisations syndicales de l'entreprise.
"Alexandre de Juniac nous a annoncé l'arrêt de Transavia Europe jusqu'en décembre", a rapporté Mehdi Kemoune, représentant CGT au CCE.
Perçu comme la porte ouverte à une "délocalisation" de l'emploi français, le déploiement annoncé en Europe de Transavia va faire d'ici la fin d'année l'objet d'une "négociation avec toutes les catégories de salariés", a précisé Béatrice Lestic, déléguée CFDT.
La direction communiquera avant 14H00 sur le "schéma global de sortie de crise" qu'il propose, a-t-on appris par ailleurs de source proche du dossier.
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