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Le retour de Sarkozy "s'impose" vu l'état de l'UMP, selon Dati
L'eurodéputée UMP Rachida Dati estime que le retour de Nicolas Sarkozy à l'UMP "s'impose". Elle a toutefois critiqué son choix du policier Frédéric Péchanard pour diriger sa campagne.
Rachida Dati, le 5 novembre 2013, à Paris. (archives)
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
"Vu l'état de l'UMP, ça s'impose. L'UMP n'a pas de ligne politique, de débat, est totalement fracturée", a déclaré Rachida Dati sur France Info sur le retour de Nicolas Sarkozy. "Notre objectif premier, c'est l'UMP, on le doit à nos adhérents et nos militants auxquels on a fait vivre l'horreur depuis deux ans et demi", selon l'eurodéputée.
"On le doit aussi aux autres candidats à la présidence de l'UMP qui sont des candidats de qualité", a insisté la maire du VIIème arrondissement de Paris. Elle a salué leurs propositions "en cohérence avec les attentes" des militants, comme un parti 100% à droite, comme le prône notamment l'un d'eux, le député de l'Eure Bruno Le Maire.
Interrogée sur l'organisation de primaires pour choisir le candidat à la présidentielle 2017, elle s'est dite "légitimiste" et suivra l'avis des adhérents. "Parfois - on voit le résultat aujourd'hui - cela donne le plus petit dénominateur commun. Il faut faire très attention".
"Mauvais choix" de Frédéric Péchenard
Concernant le choix du policier Frédéric Péchenard pour diriger la campagne de Nicolas Sarkozy, "Je trouve que c'est un mauvais choix", a-t-elle commenté. Pourquoi ? "Nicolas Sarkozy le sait et Frédéric Péchenard aussi", a-t-elle éludé.
Comme on lui faisait observer que l'ex-directeur général de la Police nationale connaît la sarkozie et ses secrets, Rachida Dati a tranché : "il ne me connaît pas bien moi, il ne connaît pas mes secrets. Moi je connais les siens en tous les cas". Cependant "on fera avec", a-t-elle conclu, en notant que Nicolas Sarkozy lui avait proposé de faire partie de son équipe.
