Hollande et les représentants des cultes unis contre l'antisémitisme

RÉACTIONS – Les représentants des différentes religions ont été reçus à l'Élysées, après des violences lors de manifestations qui ont fait craindre l'importation du conflit israélo-palestinien en France.

François Hollande et les représentants des différents cultes en France, le 21 juillet 2014.

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Après les condamnations et la fermeté, l'apaisement. François Hollande a reçu lundi 21 juillet les représentants des différentes religions de France, au lendemain d'un weekend marqué par des débordements lors de manifestations pro-palestiniennes à Paris et Sarcelles.

François Hollande et Manuel Valls ont salué, longuement, les représentants des différentes religions sur le perron de l'Élysée.

Dire non à l'antisémitisme

Le président du Consistoire central israélite de France, Joël Mergui, a rappelé au chef de l'État l'inquiétude des juifs de France, après les violences des derniers jours. Il a demandé à François Hollande d'en faire plus.

"Il est fondamental qu'on trouve des moyens pour que ce soit toute la France qui dise non à l'antisémitisme, et que ce soit une cause nationale", explique-t-il à RTL.

Pas de rallonge financière

"J'ai demandé à mon ami le recteur Dalil Boubakeur, qui a toujours à cœur de dénoncer l'antisémitisme, que cette dénonciation soit relayée par l'ensemble des imams et des relais à travers la France", ajoute-t-il. Selon lui, le président a rappelé que la lutte contre l'antisémitisme sera une cause nationale.

La réponse passe par le dialogue, estime également le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. "Nous l'avons dit et répété et nous le disons à chaque fois, la communauté musulmane n'est pas antisémite, elle-même souffre du racisme alors comment voulez-vous ?", insiste-t-il.

En revanche, François Hollande a indiqué qu'aucun moyen financier supplémentaire ne serait accordé.