Grève à Air France : "Je ne comprends pas les raisons de ce conflit", dit le PDG d'Air France

REPLAY - Alexandre de Juniac défend le projet d'Air France de développer sa filiale low-cost, Transavia, et tente d'apaiser les craintes des pilotes, sans rien céder.

Alexandre de Juniac, invité de RTL, le 16 septembre 2014

Crédit : Charlotte Haas / RTL.fr

Alexandre de Juniac répond aux questions des auditeurs de RTL

00:10:10

Alexandre de Juniac : "Je ne comprends pas les raisons du conflit à Air France"

00:09:57

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Les pilotes d'Air France poursuivent leur grève entamée le 15 septembre. Ils protestent contre le plan de développement de la filiale low-cost Transavia. "Je ne comprends pas quelles sont les raisons de ce conflit", explique Alexandre de Juniac, PDG d'Air France.

"Il y a un marché qui croît et qu'Air France n'a pas investi, qui est celui du loisir. En Europe le marché des loisirs est en forte croissance. Nous devons reconquérir ce marché qui nous a échappé, explique-t-il. Les pilotes ont dans l'idée qu'on va imposer des conditions moins favorables alors que ce n'est pas le cas".

Il n'est pas question, affirme-t-il, d'abandonner Air France dans lequel le groupe vient d'investir "un milliard d'euros", mais de se positionner également sur le marché du low-cost pour faire face à la concurrence "qui prend chaque jour des sièges à Air France".

Air France ne cède rien

Alexandre de Juniac défend également ses pilotes, accusés d'être "des nantis" : "Ils font un métier difficile, stressant, dans lequel ils assurent la sécurité de centaines de passagers. Ce n'est pas choquant qu'ils soient bien rémunérés".

Pour autant, la direction d'Air France n'est pas prête à céder sur les revendications des syndicats grévistes. "Il n'est pas possible que les pilotes imposent les conditions d'Air France à Transavia, je ne pense pas que ce soit compatible avec le low-cost", affirme le PDG d'Air France.

La rédaction vous recommande