DSK "n'aurait jamais dû faire de politique vu son addiction au sexe", estime Dodo La Saumure

Le procès du Carlton s'ouvre ce lundi 2 février. Quatorze personnes, dont Dominique Strauss-Kahn, se retrouvent sur le banc des accusés pour proxénétisme aggravé. L'ancien président du FMI affirme qu'il ne savait pas que les femmes qui participaient à ses soirées "libertines" étaient des prostituées.

Il m'a fait une proposition que j'ai refusée. Est-ce que j'ai l'air traumatisée ?

Béa, la compagne de Dodo La Saumure

"David Roquet est venu chez moi, en Belgique, demander si une fille serait d'accord pour accompagner un client pour un déjeuner. Je ne savais pas que ce serait Strauss-Kahn, je l'ai appris dans le train, puisque la fille voulait que je l'accompagne (...) On s'est rendues à Paris et c'est là que j'ai rencontré DSK. Il ne m'a pas agressée. Il m'a fait une proposition que j'ai refusée. Est-ce que j'ai l'air traumatisée ?", raconte Béa, la compagne de Dodo La Saumure, accusée tout comme son compagnon.

Un procès pour rien ?

"Il devait s'en douter (que les filles étaient des prostituées, ndlr) mais qu'est-ce que ça change ?, poursuit-elle. En politique, on ne se fait pas de cadeau et je pense que c'est un montage. Il allait être président de la République (...) J'ai toujours connu des chefs d'entreprises qui signaient des contrats et (...) après le déjeuner, c'est très très courant (de faire appel à une prostituée, ndlr). Ils vont (les juges, ndlr) accoucher d'une souris".

Il n'aurait jamais dû faire de politique vu son addiction au sexe

Dodo La Saumure

Dodo La Saumure s'amuse, lui, de la situation : "J'ai sorti mes costumes du dimanche. Je ne suis pas du tout inquiet, on va bien s'amuser". S'il assure ne pas connaître Dominique Strauss-Kahn, Dodo La Saumure considère qu'il n'y a rien d'illégal dans ses activités. "Il n'aurait jamais dû faire de politique vu son addiction au sexe mais il n'est pas le seul (...) Vous allez dans tous les palaces de France, il y a toujours des prostituées".