Disparition de Maëlys : inefficace, le dispositif de recherche est réduit

Les efforts de la gendarmerie restent vains et la petite Maëlys, introuvable. Après une nouvelle journée de recherches qui n'ont rien donné, mardi 12 septembre, les enquêteurs envisagent de réduire l'ampleur du dispositif déployé sur le terrain, a-t-on indiqué à l'AFP de source proche de l'enquête. Depuis la disparition de Maëlys, le 27 août dernier, la gendarmerie a passé la région au peigne fin.

Les recherches menées dans les gorges de Chailles (Savoie) sont "totalement terminées". Quant à celle dans le profond lac d'Aiguebelette, proche du domicile du principal suspect, elles devraient continuer ce mercredi. "On est en train d'épuiser les endroits où l'on pouvait avoir des résultats" en l'état actuel de l'enquête, a-t-on poursuivi en indiquant qu'il était envisagé d'orienter désormais les recherches en fonction des suites de l'enquête judiciaire.

Premiers lieux sur la liste des enquêteurs, les endroits où avait l'habitude de se rendre le principal suspect de l'affaire, mis en examen depuis le 3 septembre pour "enlèvement et séquestration de mineur". L'individu, un ancien militaire de 34 ans, accumule ces derniers jours les incohérences dans son discours. De nombreux indices ont interpellé les enquêteurs, bien que le suspect nie toujours avoir enlevé la fillette, le soir du fameux mariage, à Pont-de-Beauvoisin, en Isère. Depuis ce 27 août, d'importants moyens ont été mobilisés pour retrouver Maëlys, en vain.

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