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Découverte du mésentère, nouvel organe du corps humain

REPLAY - Petite révolution dans le monde la recherche avec l'identification du 79e organe du corps humain qui relie l'intestin à la paroi abdominale.

Le corps humain comme vous ne l'avez jamais vu grâce à cette modélisation 3D
Crédit : Capture d'écran / Biodigital
Adeline François
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Il est là, quelque part dans notre ventre, précisément dans le système digestif qui relie l'intestin à la paroi abdominale. Dîtes bonjour à votre mésentère ! C'est une petite révolution qui vient de se jouer dans la représentation du corps humain : il vient de gagner un nouvel organe, le mésentère donc. Jusqu'à présent, cette partie de notre corps était considérée comme une structure fragmentée avec de multiples parties séparées, mais des chercheurs irlandais viennent de découvrir qu'il s'agissait en réalité d'une seule et même composition continue. Leurs travaux sont publiés dans la revue scientifique The Lancet. Le mésentère devient ainsi le 79e organe du corps humain.

Reste à savoir à quoi le mésentère sert. Car, si les chercheurs ont identifié sa forme, ils n'ont pas encore exploré sa fonction. Il pourrait jouer un rôle dans des maladies digestives et abdominales. Sa découverte ouvre donc le champ à des études médicales jamais explorées, la science mésentérique, qui pourrait à terme déboucher sur des traitements. En attendant, vous trouverez ce matin dans 20 Minutes un beau dessin de votre mésentère. Les fins gourmets vous diront qu'ils savaient déjà, le mésentère c'est aussi comme ça qu'on appelle la fraise de veau, un abat blanc connu des amateurs de tripes.

Le survivant du crash en Colombie

À lire aussi ce matin, deux récits de survivants. C'est un récit qui prend aux tripes. Le récit de Rafael Henzel dans L'Équipe. Rafael est un journaliste brésilien, il est l'un des six survivants du crash qui a coûté la vie à 71 personnes en Colombie le mois dernier. Parmi les victimes figure quasiment toute l'équipe de foot de Chapecoense que Rafael suivait. Son visage est encore balafré, il a des lésions aux côtes et aux pieds qui le font souffrir, mais il a quitté l'hôpital et il est sorti d'affaire. Il raconte ce dernier voyage, "ce vol de la mort" comme il dit avec 20 de ses confrères journalistes tous morts dans le crash... Il se souvient de l'euphorie des footballeurs et journalistes qui partaient pour le match de la finale de la Copa America : "On était heureux jusqu'au bout, ceux qui sont morts n'ont rien senti. Personne n'a réalisé ce qui se passait, les lumières dans l'avion se sont éteintes, il n'y a pas eu de message d'alerte, les masques à oxygène ne sont pas tombés, on a juste mis nos ceintures de sécurité, on a entendu les moteurs s'éteindre, l'avion s'est mis à planer, il était stable et tout d'un coup il y a eu un choc terrible". Rafael s'est réveillé 7h plus tard, coincé dans un arbuste, deux confrères morts autour de lui. Les secours parviennent jusqu'à lui par miracle.

Aujourd'hui, Rafael s'interroge lui aussi sur les responsables de cette tragédie, si l'équipage n'avait pas les ressources pour faire le plein de l'avion, pourquoi n'ont-ils pas demandé aux passagers ? "On aurait pu se cotiser, réunir 10.000 dollars pour faire une escale et remplir le réservoir", dit-il. Il est révolté mais il savoure aussi sa renaissance : "J'entame une deuxième vie, dit-il, je viens de fêter mes trente jours."

Michel Polnareff refait surface

L'autre survivant du jour, c'est Michel Polnareff. Entretien exclusif à Paris Match avec photo sur son lit d'hôpital sans lunettes et avec masque à oxygène sur le nez. "La grande faucheuse ne m'a pas eu cette fois-là !" Le chanteur victime d'une double embolie pulmonaire est désormais tiré d'affaire et revient sur son hospitalisation, son conflit ouvert avec le producteur Gilbert Coullier qui l'a accusé d'être un malade imaginaire. "Lui-même est peut-être un producteur imaginaire", s'exclame -t-il. Polnareff ignorait que Coullier n'avait pas souscrit d'assurance pour ses spectacles. "C'est son problème, pas le mien", dit Polnareff, qui compte bien reprendre sa tournée en commençant à Paris Salle Pleyel. Quand on tombe de cheval il faut remonter ! D'ici là, sa priorité est de veiller sur son fils. "Cette histoire, dit-il, m'a responsabilisé, je vais prendre des précautions financières pour le protéger ainsi que ma compagne."

Dans la presse aussi ce matin, la politique. Avec un long entretien de Jean-Luc Mélenchon au Monde de cet après-midi pour dire qu'il a réuni près de 500 parrainages et pour poser une question : "À quoi bon un candidat du PS ?" Mélenchon qui, nous rappelle ce matin Libération, est le seul candidat à la présidentielle à proposer "une réduction de la part des protéines carnées dans l'alimentation, au profit des protéines végétales". "Son ennemi, c'est la viande", titre Libé. La bidoche, c'est pas son trip. Viva quinoa.

Mais en fait, le papier politique qu'il faut lire ce matin, c'est la tribune de Robert Redeker dans Le Figaro, une réflexion sur la langue française malmenée par Hollande. Le philosophe revient sur la multitude de fautes d'orthographes dans les tweets envoyés par l'Élysée le 31 décembre et qui s'inscrivent selon lui dans "la droite lignée d'innombrables petites attaques contre la langue française dont François Hollande s'est rendu coupable". Par exemple en usant et abusant du redoublement du sujet : "la police, elle m'a fait confiance", "la croissance, elle est là". "À travers cette horreur syntaxique, le chef de l'État parle aux Français comme à des enfants de maternelle. Il n'est pas le seul, la quasi-totalité de ceux qui font profession de parler, journalistes y compris, ne parlent plus français, ils parlent un ersatz de français misérable en vocabulaire et rachitique en syntaxe, aucune idée ni pensée ne peut naître en pareil désert. Les mots sont des monuments, la langue est la chair de la nation, maltraiter la langue c'est blesser cette chair."

À cran quand on a les crocs

On termine avec la bonne chair. Oui, avec l'autre étude scientifique du jour à lire sur le site The Conversation et qui nous explique pourquoi on est à cran quand on a les crocs. Cela vous est peut-être déjà arrivé de vous emporter contre quelqu'un alors que vous aviez l'estomac vide ? Si c'est le cas, vous avez fait l’expérience de la "colère du ventre vide" et des chercheurs viennent de l'expliquer. On savait que la faim faisait baisser la concentration. Ventre affamé n’a point d’oreilles, dit d'ailleurs le dicton.

Quand on est en hypoglycémie, le cerveau va assimiler la situation à un danger de mort et envoyer à plusieurs organes du corps l’instruction de synthétiser et de libérer des hormones dont le rôle est de faire augmenter le taux de glucose dans la circulation sanguine. Et dans ces hormones, il y a l'adrénaline, une réaction de colère. Les chercheurs ont même trouvé un mot pour ça, la "crolère". Vous avez le droit de le placer dans une discussion aujourd'hui, surtout si vous parlez de votre mésentère !

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