Crash d'un A320 de Germanwings : les cas similaires de crashs volontaires

La thèse d'un "acte volontaire" du copilote a été retenue par le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, après le crash d'un avion de Germanwings survenu mardi 24 mars dans les Alpes. Le suicide d'un pilote, entraînant la mort de ses passagers est un acte extrêmement rare mais a déjà existé par le passé. Ce type de scénario terrifiant est à relativiser avec le chiffre de 2.850.000 vols qui ont été contrôlés par les services français de la navigation aérienne. Et, dans le monde, on compte en effet sur les doigts de la main le nombre de cas similaires à celui de cette semaine.

Le 9 février 1982, sur un vol de la Japan Airlines, le commandant de bord d'un DC8 a été pris d'une folie suicidaire. On a d'ailleurs appris qu'il était mentalement malade, mais que les tests qu'il avait passés n'avaient rien révélé. Au final 173 personnes ont péri dans l'accident.

Un suicide en raison du dépit amoureux du commandant en 1994

Autre exemple : le 21 août 1994, le capitaine d'un ATR-42 de Royal Air Maroc a précipité son avion vers le sol avec 43 personnes au total tuées dans le crash. Il aurait réalisé ce geste en raison d'un dépit amoureux.

On peut retenir d'autres exemples au Mozambique, en Namibie, et bien également sur un Egypt Air du 31 octobre 1999. Peu après son décollage vers Le Caire, le copilote a profité de la sortie du commandant de bord pour engager son Boeing en pic au-dessus de l'Atlantique. Il y avait eu bagarre et des "je me confie à dieu" avaient été entendus par deux fois. Le bilan était de 217 victimes.

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Il y a également des cas qui sont restés suspicieux, comme sur un vol de la Silk Air en 1997. On ne sait toujours pas s'il s'est agi d'un suicide ou d'une défaillance technique. Et il y a bien sûr le mystère autour du vol MH370 de la Malaysia Airlines, il y a un peu plus d'un an, qui reste sans réponses.