La rencontre n'aura pas lieu. Le sénateur-maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, a opposé une fin de non-recevoir à Pamela Anderson, qui voulait le rencontrer, fin août. L'actrice devait à cette occasion lui présenter une pétition anti-corrida, signée par près de 520.000 personnes. "Il ne m'apparaît pas nécessaire de nous rencontrer pour évoquer un tel sujet", a rétorqué le maire Les Républicains (LR) de la ville de Nîmes, dans un courrier rapporté par Le Midi Libre.
Avec Claire Starozinski, présidente de l'Alliance anti-corrida, Pamela Anderson a regretté le "manque d'ouverture" de Jean-Paul Fournier. "Il est toujours très difficile de s'attaquer aux traditions sanglantes", a ajouté l'actrice. Dans son courrier, le maire de Nîmes évoque quant à lui des "traditions très fortement ancrées dans la culture des nîmois et nîmoises", qui ont "une grande importance dans l'activité économique et touristique" de la région.
Très engagée pour la cause animale, la star d'Alerte à Malibu avait déjà fait une apparition très remarquée à Nîmes, en posant devant la statue d’un matador, une pancarte pour dénoncer la pratique de la corrida, qu'elle décrivait comme étant des "jeux barbares". Le maire de Nîmes ne l'entend lui pas de cette oreille, et explique "qu'il n'est nullement dans [ses] intentions (...) de remettre en cause les corridas dans [leurs] arènes".
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