Des interrogations demeurent avant de comprendre exactement ce qu'il s'est passé jeudi 14 décembre, quand un TER, qui venait de Villefranche-de-Conflent a percuté un bus scolaire sur un passage à niveau, faisant 5 victimes. Les barrières dudit passage à niveau étaient-elles ouvertes ou fermées ? Sur place, les témoignages sont contradictoires. Actuellement, seul le conducteur du TER a été entendu. La conductrice du bus scolaire, elle, est grièvement blessée.
De son côté, la SNCF conserve sa version initiale : le train roulait à la vitesse réglementaire de 80 km/h et le passage à niveau a fonctionné normalement. Concernant les barrières, l'une d'elles, celle de droite dans le sens de circulation du bus a été pulvérisée. Il y a deux hypothèses : soit elle a été détruite par la violence de la collision, soit elle aurait été enfoncée par le bus qui aurait forcé le passage. Or c'est cette hypothèse qui est privilégiée par la SNCF après la déclaration d'un témoin direct de l'accident. Il aurait indiqué avoir vu les deux barrières s'abaisser, juste avant le drame.
La barrière d'en face, celle du côté gauche est intacte et en position verticale, c'est-à-dire ouverte. L'explication de la SNCF est que le train a coupé en deux l'autocar et poursuivi sa course sur une centaine de mètres, en déclenchant au passage le relèvement automatique de cette barrière, comme c'est toujours le cas habituellement quand un train passe. Pour l'instant, cette version n'est en revanche pas corroborée par l'enquête judiciaire.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte