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Bruno Le Maire dénonce la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy
LE JOURNAL – Cette nuit, Nicolas Sarkozy a été emporté par une onde de choc dans le cadre de l'affaire "des écoutes". Il a été mis en examen pour des faits particulièrement graves. Le journal de 9h, du 2 juillet 2014.
Un micro RTL
Crédit : RTL
Le
couperet est tombé dans l'affaire "des écoutes de Nicolas
Sarkozy". Le tribunal de grande instance de Paris a mis en
examen l'ancien chef d’État. Après 15 heures de garde à vue dans
les bureaux de la police judiciaire, Nicolas Sarkozy est accusé de
"corruption active", de "trafic d'influence"
et de "recel de violation du secret professionnel"
dans l'affaire Bettencourt.
Ce
matin, sur les micros de RTL, Bruno Le Maire a affirmé "l'existence
de zones d'ombre sur ces écoutes téléphoniques". Le député de l'Eure et candidat à
la présidence de l'UMP a demandé au gouvernement de révéler la
manière dont ces écoutes ont été décidées. Il a aussi insisté
pour savoir à quel moment le pouvoir a été informé de leur mise
en place et de leur contenu.
Les brèves
- Le Premier ministre a estimé que "les faits" qui ont mené à la mise en examen de Nicolas Sarkozy sont "graves".
-
Manuel Valls a reporté partiellement la mise en place du compte
pénibilité.
-
La Belgique s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe du
monde 2014.
- Nicolas Sarkozy placé en garde à vue
- "Nicolas Sarkozy n'est pas au bout de ses peines", estime le juge Serge Portelli
- Nicolas Sarkozy mis en examen pour corruption et trafic d'influence actifs
- Nicolas Sarkozy mis en examen : "Les faits sont graves" juge Valls
- Nicolas Sarkozy mis en examen : "Des zones d'ombre sur ces écoutes", dit Bruno Le Maire