C'est sans aucun doute la chanson de Noel par excellence. Une chanson qu'on a tous fredonné à un moment ou un autre qu'on soit enfant, parent ou grand-parent. "Petit Papa Noël" de Tino Rossi. Un tube vieux de 70 ans. On connait tous ces paroles par cœur.
Depuis plusieurs années les chorales de Boves près d'Amiens avaient pris l'habitude de la chanter pour clôturer leur concert de Noël. Eh bien cette année ce ne sera pas le cas. C'est ce que nous raconte ce jeudi 14 décembre le Courrier Picard. Pourquoi ? Parce que le prêtre de l'église s'y est opposé. Il estime que "ce titre est inadapté dans une église."
Noël, explique l'évêché d'Amiens, est une fête majeure. Fête de la naissance de Jésus, fils de Dieu, il ne doit pas y avoir confusion. De quoi faire bondir le président de la chorale.
"Ils disent que ce n'est pas un chant religieux mais pourtant "Mon bon sapin" n'a pas posé de problème. Et puis pourquoi dans certaines églises de France on a chanté du Johnny, joué du rock et dans d'autres on ne pas peut entonner "Petit papa Noël" ?" À titre personnel le maire de la ville dit regretter le manque de tolérance de certains.
À la une des Échos, un cadeau de Noël pour ceux qui, outre-Manche, songeraient à venir s'installer à Paris. D'après le quotidien, le ministère de l'Économie plancherait actuellement sur un assouplissement du régime des impatriés qui permettrait d'alléger les cotisations sur les hauts salaires.
L'idée, vous l'aurez compris, c'est d'attirer ceux qui seraient tentés de plier bagage avec le Brexit, les banquiers notamment, et de devenir aussi attractif que Francfort. Aujourd'hui encore, rappelle le journal, les coûts salariaux restent pour Paris un obstacle. Si on compare avec Francfort on est dans un rapport de 1 à 4, ce n'est pas rien.
D'après les dernières projections, et en l'état actuel des choses, ce sont plus de 2 000 emplois qui devraient être transférés de Londres vers Paris d'ici 2019 dont la moitié au sein même des grandes banques françaises
Le Brexit qui sera ce jeudi 14 décembre au cœur des discussions à Bruxelles. Un sommet auquel assistera Teresa May. La Première ministre britannique a la mine des mauvais jours dans la presse britannique après le camouflet du mercredi 13 décembre.
Les députés britanniques ont en effet voté un amendement prévoyant que tout accord final conclu sur le Brexit soit ratifié au Parlement. "La revanche des rebelles" titre le Times, "Teresa May humiliée" pour le Guardian. Le Daily Telegraph, lui, parle carrément de "mutinerie".
Après l'écriture inclusive, la féminisation des mots, voilà que le passé simple est menacé de disparition. Depuis la mise en œuvre des nouveaux programmes, la conjugaison du passé simple ne s'apprend plus, raconte Le Point, qu'aux troisièmes personnes du singulier et du pluriel en début de collège.
Ainsi quand Véronique Marchais lit à ses élèves de 4e ces quelques vers célèbres du Cid. "Nous partîmes 500 mais par un prompt renfort nous nous vîmes 3 000 en arrivant au port", il n'est pas rare que certains l'interpellent en lui disant "mais c'est pas français ça".
Simplifier, c'est mal connaître l'enfant qui adore les difficultés
Véronique Marchais, professeure
Le passé simple a déjà complètement disparu de certains ouvrages jeunesse. Depuis 2005, les éditions Hachette par exemple ont décidé de remplacer le passé simple par le présent ou l'imparfait dans la célèbre collection "Le club des cinq".
"Une bêtise", s'insurge une prof 'de lettres modernes, toujours dans les colonnes du magazine. "Simplifier, c'est mal connaitre l'enfant qui adore les difficultés. L'Odyssée par exemple, explique-t-elle, a un gros succès en 6e"
Et puis je vous parlais tout à l'heure de Noël. Il y en a un pour qui c'est Noël tous les jours : Nemo, le chien du couple Macron. Il croule sous les cadeaux raconte ce jeudi 14 décembre Le Parisien-Aujourd'hui en France.
"C’est une vraie vedette, sourit un habitué de l’Élysée, il reçoit plus de cadeaux que le président lui-même". Des jouets, des colliers et même de la nourriture. Le collier qu'il porte, par exemple, où il est écrit "je m'appelle Nemo, je vis à l’Élysée", est un cadeau.
Plus qu'à l'église de Boves c'est peut-être là que la chorale de la ville devrait venir chanter Petit papa Noël. C'est une idée.
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