Biotrial a suspendu un autre essai clinique en février
Le centre a interrompu un essai en février, alors qu'un mois avant, un essai avait été marqué par la mort d'un patient.
Nouvelles révélations accablantes pour le centre d'essai Biotrial à Rennes. Alors qu'un essai clinique se déroulait au mois de février, pour un anti-agrégant du laboratoire suisse Actelion, "un volontaire a présenté des signes cliniques conduisant Biotrial à s'adresser à l'hôpital", où il a été pris en charge pendant 48 heures, écrit le centre dans un communiqué publié mardi 11 octobre.
"La survenue chez des volontaires de symptômes de la vie courante tels que maux de tête, vertige, nausée, etc. est un phénomène relativement fréquent au cours des essais cliniques", affirme Biotrial, évoquant "une hospitalisation dans 0,4 pour mille des sujets étudiés, ce qui représente pour des centres comme celui de Biotrial un à plusieurs cas par an." C'est dans ce cadre que le 18 février, le centre d'essais a mis en pratique le nouveau dispositif souhaité par le ministère de la Santé et a suspendu l'essai et en a informé les autorités.
En janvier 2016, un essai avait eu lieu dans ce centre pour le laboratoire portugais Bial et avait conduit à la mort d'un des volontaires. 4 autres personnes avaient également subi des lésions cérébrales. Le Figaro avance que l'entourage de la ministre de la Santé Marisol Touraine étudierait des sanctions à l'encontre de l'entreprise.
