Attentats à Bruxelles : "pour les proches, le pire est l'attente", selon une responsable de cellule de crise

Presque 72 heures après les attentats de Bruxelles survenus mardi 22 mars qui ont fait au moins 31 morts et 300 blessés, il y a toujours des personnes portées disparues. Sont-elles mortes, ou vivantes mais grièvement blessées ? Mélanie Tu, responsable de cellule de crise à Bruxelles pour la société de sécurité Corpguard, explique sa mission à RTL Grand Soir. L'objectif de la société Corpguard est d'apporter un "soutien moral et logistique" aux proches des victimes. "On essaye de soulager les familles de tout ce qui peut graviter autour de ces événements", raconte Mélanie Tu.

La société Corpguard a été sollicitée en particulier pour retrouver deux collaborateurs d'une entreprise étrangère disparus à Bruxelles. Pour les familles dont les proches sont portés disparus, les plus grandes difficultés sont : "l'attente" et "le fait de ne pas savoir". "Notre objectif premier est de les orienter vers les bons interlocuteurs", détaille Mélanie Tu.
Depuis 20h30 jeudi 24 mars, toutes les personnes blessées et hospitalisées sont répertoriées. Pour les personnes encore portées disparues, le pire est à craindre.