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Air France : "Cette grève n'aurait jamais dû commencer", critique Manuel Valls

RÉACTION - Le Premier ministre exige qu'un accord soit trouvé "dans les heures qui viennent" et confirme que la direction d'Air France a proposé d'abandonner Transavia Europe.

Manuel Valls à Meaux, le 12 septembre 2014.

Crédit : MARTIN BUREAU / AFP

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"La compagnie Air France est en danger", affirme Manuel Valls. Le Premier ministre, très direct, veut la fin de la grève des pilotes, qui s'opposent au projet de développement de la filiale low-cost d'Air France, Transavia. La grève, qui dure depuis plus d'une semaine, coûte plus de 15 millions d'euros par jour à la compagnie.

"J'ai eu l'occasion de dire que cette grève durait trop et qu'elle n'aurait pas même dû commencer", critique Manuel Valls, qui "en appelle au dialogue".

"Le projet Transavia est important pour la compagnie. La direction a proposé d'abandonner la partie qui concerne l'Europe. Cette proposition, le ministre des Transports Alain Vidalies, l'a confirmée ; je la confirme. Elle doit désormais permettre aux deux parties de trouver, dans les heures qui viennent et pas dans les jours qui viennent, dans le dialogue et le respect, la solution de sortie", a-t-il poursuivi. Air France n'aurait donc pas abandonné son projet, mais proposé de le faire.