Le chiffre fait froid dans le dos : 10 femmes sont violées chaque jour au travail en France. "On fait quoi ?" se demande ce vendredi 24 novembre l'Humanité, alors que se tient samedi 25 novembre la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. "Il est temps d'agir", titre le journal sur fond de traces de sang. L'Humanité rappelle qu'un quart des agressions faites aux femmes ont lieu sur le lieu de travail. Depuis l'affaire Weinstein, les syndicats commencent à s'intéresser au sujet, doucement.
"Dans mon syndicat, il n'y a que des mecs" remarque une syndicaliste. Comment nouer ou renouer le dialogue autour de cette question ? La CGT a bien proposé d'inclure un volet travail dans le projet de loi promis par le gouvernement, en instaurant des sanctions contre l'employeur et en renforçant les outils d'intervention comme le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail(CHSCT). "Mais jusqu'ici, écrit l'Humanité la ministre du Travail et la secrétaire d'État chargée de l'égalité bottent en touche".
"Des ouvrières et des employées souvent condamnées au silence" titre de son côté le journal Le Monde. "Leurs porcs à elle écrit le quotidien, ce sont des petits chefs, et rares sont celles qui parlent par peur de perdre leur travail". Marie a connu ça : embauchée à 18 ans comme manutentionnaire, cette jeune femme aujourd'hui âgée de 30 ans a subi durant presqu'une décennie un harcèlement et des violences sexuels de son chef d'équipe. "Ça a commencé par des claques sur les fesses. Tout le monde riait, j'ai pensé que c'était normal. C'était mon premier emploi". Puis, son chef lui propose une formation pour obtenir un poste à responsabilité. C'est alors qu'ont commencé les attouchements. "J'étais choquée bien sûr, mais j'ai pensé explique-t-elle que c'était mon péage pour avoir ladite formation". Après de nombreux arrêts maladie et deux tentatives de viol, elle finira par tout balancer. Une autre, salariée d'une entreprise de nettoyage, raconte avoir saisi la justice. Son harceleur a été condamné et licencié. À son retour au travail, le cauchemar continue : quand les hommes passent, "ils lèvent les bras en disant j'ai rien fait".
"Il y en a marre de tous ces scandales!" Ça, c'est le coup de gueule de Brigitte Bardot dans L'Obs, qui l'interroge sur le hashtag "Balance ton porc". Une petite phrase à lire au milieu d'un long entretien consacré à sa carrière de chanteuse alors que sort un livre sur le sujet. BB évoque ainsi Gainsbourg. "Il m'a offert des chansons sublimes qui sont toujours actuelles. J'ai adoré chanté Harley Davidson par exemple et ça m'a fait rire ajoute-t-elle, car ni Serge ni moi n'avons jamais fait de moto." Elle raconte aussi cette scène cocasse, quand un soir elle a retrouvé John Lenon dans son lit "à poils" précise-t-elle. "Je revenais d'un dîner auquel il avait refusé d'assister à l'hôtel Mayfair, à Londres, où je tournais un film. Il a fallu trois mecs costauds pour le déloger. Il était drogué à mort", conclut-elle.
La première dame pourrait bientôt faire son entrée au Musée Grevin de Paris. C'est ce qu'on découvre ce vendredi matin en lisant le Parisien week-end, le magazine du Parisien. Elle n'a pas encore donné sa réponse, mais si le projet est mené à terme, ce serait une Première pour une First Lady. La statue de cire d'Emmanuel Macron, elle, est toujours en préparation. "Il faut en effet en moyenne six mois pour fabriquer un personnage", explique le sculpteur Stéphane Barret. "Mais parfois ajoute-t-il, rien ne se passe comme prévu. On a du faire Donald Trump en urgence, car on avait misé sur la victoire d'Hillary Clinton."
Des entrants, mais également des sortants. Sur les 2.000 personnages que détient le musée, seuls 200 sont exposés au public. Parmi ces délaissés, Faudel, Bertrand Delanoë, Laurie ou encore Diam's. Diplomatie oblige, lorsqu'une personnalité s'étonne de ne pas se trouver au musée, on lui répond poliment que sa statue est en restauration. Je vous conseille de lire cette semaine Les Échos week-end. Un numéro spécial sort, à l'occasion du numéro 100.
Intitulé "Les 100 questions qu'il est temps de se poser",
on y trouve de tout : du sérieux, du léger... C'est à la fois très instructif et très amusant. Tenez par exemple : quelle est la première ville francophone du monde? Réponse : Kinshasa. Paris a en effet perdu ce titre. Avec 11, 1 millions de locuteurs francophones, 92% de sa population, la capitale de la République démocratique du Congo est aujourd'hui l'endroit dans le monde où l'on parle le plus le français.
Dans ce numéro 100, on apprend aussi que c'est Mumbai (Bombay) en Inde qui sera en 2050 la ville la plus peuplée du monde. Autre théorie que les Échos ont mise en lumière : il vaut mieux appeler sa fille Diane, Alix ou Josephine. Celles qui portent ce prénom ont plus d'une chance sur cinq d'avoir une mention "Très bien" au Bac. Enfin savez-vous combien Patrick Hernandez touche encore pour son tube Born To be Alive ? Entre 800 et 1.500 euros par jour! Un comble pour ce fan des Beatles qui abhorrait le disco.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte