COP21 : de nombreux objectifs communs doivent encore être fixés

La 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, dite COP21, débutera le 30 novembre à Paris. Pas moins de 195 pays, représentés par 15.000 personnes, participeront aux négociations pour trouver un accord universel sur le climat. Problème : le texte qui servira de base aux discussions présente encore de nombreuses zones d'ombre.  

Ce texte est signé depuis 9 mois par des spécialistes du climat de chaque pays, des fonctionnaires et a été réduit à 20 pages. Dans ce texte, beaucoup de parenthèses, présentant plusieurs options, subsistent. L'une des questions laissées en suspens est ainsi l'une des plus cruciales : doit-on s'engager à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40%, de 60% ou de 70% en 2050 ? Le texte sera-t-il contraignant et obligatoire pour tous les pays ? Est-ce qu'il faut limiter la hausse des températures à deux degrés ou 1,5, pour que la planète reste vivable, d'ici 2050 ? 

Quel ojectif fixer pour limiter le réchauffement ?

Certains pays souhaitent plutôt fixer l'objectif de 1,5 degré, notamment les petites îles, car à 2 degrés, elles sont sûres de disparaître avant la fin du siècle. De leur côté, les pays pétroliers sont contre, car cela les obligerait à réduire très rapidement la place du pétrole. Pour limiter la hausse des températures, l'idéal serait de ne plus émettre de carbone d'ici 2050, ce qui est très ambitieux. 

Avant vendredi 23 octobre, il va falloir supprimer un maximum de parenthèses, pour éviter que la dernière réunion à Paris, en décembre, ne termine sur un échec, comme celle de Copenhague, en 2007.