D'où viennent les noms
que l'on donne aux astéroïdes? Pierre Barthelemy, du blog "Passeur de sciences" pose la question ce matin, après avoir découvert que l'astéroïde
28248, un gros caillou perdu quelque part entre Mars et Jupiter, portait en
fait son nom : l’astéroïde Pierre Barthelemy. Le journaliste scientifique l'a appris en
recevant une circulaire de quelque 500 pages publiée le 28
septembre par l'Union astronomique internationale. Il doit ce
cadeau à ingénieur passionné d'astéroïdes qui a découvert un
millier de petits objets célestes, or "c'est au découvreur de proposer un
nom" qui est accepté ou pas par le comité de nomenclature des petits objets du
Système solaire. Dans la liste des
nouveaux nommés du 28 septembre, on trouve un astéroïde Samaritaine et un autre
portant le nom de Mark Knopfler, de Dire Straits, il y a aussi Brassens,
Bobylapointe, ou ZZTop.
Malgré tous ces noms, n'entre
pas qui veut au firmament. L'UAI a édicté des règles très restrictives . Les
noms ne doivent pas être offensant, c'est ainsi qu'on a "refusé des
astéroïdes pour Cabu, Wolinski, ou Charb, pour ne pas "provoquer". autre règle, les politiques " ne sont pas acceptés
jusqu'à ce qu'un siècle se soit écoulé après leur mort, vraisemblablement pour
laisser l'histoire juger de la valeur morale des dits personnages.
Dans la tourmente depuis ses propos sur la "race blanche", Nadine Morano est l'épine dans le pied des cadors des Républicains, ou "Le caillou dans la chaussure de Nicolas Sarkozy" comme l'écrit le Courrier Picard sous la
plume de Daniel Murraz. L'Est Républicain évoque "L'Arlette Laguillier de droite", tandis que La Dépêche du Midi choisit la qualificatif de "Madame sans gêne". Le Huffington Post titre quant à lui un expéditif "Morano Pasaran"
"Fallait-il lui
couper la tête?", se demande Jean-Louis Hervois, de la Charente Libre,
rappelant que "le cas Morano relève des obsessions narcissiques de
la droite décomplexée" et que "Nadine Morano ne fait que pousser à
l'absurde la mission que lui a confiée son chef sur un mode puéril".
À côté de ces titres, l'article le
plus savoureux est a lire ce matin dans Le Parisien/Aujourd'hui en France avec notamment un Googlomètre, comment Morano est devenu une star
sur Google, avec la courbe ascendante du nombre de fois ou son nom a été
tapé dans le moteur de recherche en 10 jours. Résultat : "Elle marche sur
l'eau" selon des élus qui l'ont croisée ces derniers jours, et qui
décrivent une Morano exaltée , grisée, les yeux rivés sur la primaire. Où
l'on comprend qu'elle ne se serait jamais excusée pour ses propos sur la race
blanche, malgré l'intense pression des "Sarkoboys" qui lui ont même
fait parvenir hier des brouillons d'excuse.
Pour un
proche de Nicolas Sarkozy "Nadine, c'est sa Valérie Trierweiler à lui". Titre de l'article
"La revanche d'une blonde". On s'amusera d'ailleurs de voir la
photo d'une autre blonde sur la même page, puisque Le Parisien publie les
nouvelles photos de Valérie Trierweiler, à paraître dans le prochain
numéro du magazine japonais Richesse, dans lequel elle a déjà posé le
mois dernier.
"Je suis venu au monde le 3 aout 2011 à 18h grace a un donneur compatible qui venait de providence aux états unis. Moi qui rêvais du far west gamin, je vais finir avec un cow boy en moi". Tels étaient les mots de Dominique Dropsy après la greffe de moelle osseuse qu'il avait subi il y a 4 ans. 5 mois plus tot on lui avait diagnostiqué une leucémie aiguë, qui l'a emporté hier. L'Équipe s'émeut de "La Mort d'un Géant". "Putain 63 ans" écrit So Foot sur son site internet. 63 ans, et une extraordinaire longévité avec 796 matches officiels disputés entre 71 et 89. Et au milieu une injustice que rappelle ce matin Bruno Roger Petit sur lefigaro.fr.
Le journaliste rappelle que l'histoire du football a été injuste avec lui. Dropsy n'a pas disputé le mondial 1982. A l'époque il était pourtant le meilleur à son poste, il était même le gardien de l'équipe de France entre les deux coupes du monde de 78 et 82.
Avec Strasbourg, il avait été champion de France 79, devant les Verts de
Platini. Pourtant à l'été
81, Dropsy disparaît des tablettes de l'équipe de France, victime d'un
but contre les Pays-Bas en éliminatoires du mondial. Le ballon
rebondit sur la nuque de Dropsy et finit dans les filets. La sanction qui tombe après ce but casquette, aussi injuste qu'absurde :
plus d'équipe de France pour Dropsy. Hidalgo va préférer emmené Jean-Luc Ettori en Espagne. Il y fera une Coupe du Monde médiocre, alignant
bourde sur bourde avec constance.
Les plus de trente
ans ne se demandent pas ce qu'aurait fait Dropsy dans les buts français : ils
le savent. Il n'aurait pas encaissé des buts idiots contre l'Angleterre ou
l'Irlande. Et il aurait arrêté deux tirs au buts au moins, contre
l'Allemagne à Séville, au lieu de regarder passer les ballons teutons, les bras
ballants sur sa ligne... Mais on se fait du mal... Cessons-là, on ne refait pas
l'histoire. Rendons simplement justice à Dropsy. So Foot suggère qu'on
aurait pu donner au nouveau stade de Bordeaux le nom d'un mec bien... et si on
donnait son nom a une étoile?
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