Nous sommes à la fin du mois d'août. Ils sont 50. 50 réfugiés syriens à la dérive dans un minuscule canot pneumatique dont le moteur s'est décroché en pleine nuit. Pas l'ombre d'une rive à l'horizon. Parmi les réfugiés, Mohammed 27 ans. Il a dans ses poches deux smartphones que lui a confié son cousin, "tu les revendras pour avoir un peu d'argent". Au cas où, Mohammed a aussi acheté un forfait internet Turkcell à Izmir en Turquie. Il sort un téléphone, et là miracle, une rangée de points apparaît sur le côté gauche de l'écran. Il est au milieu de nulle part, mais il y a du réseau sur son téléphone, pas sur celui des autres réfugiés. Une anomalie dans la stratégie télécom de Turkcell.
Une anomalie qui permet à Mohammed de réaliser qu'ils ne sont qu'à 6 km des côtes turques. Il a réussi
à appeler un garde-côte depuis son canot. On lui a demandé de
prendre une photo prouvant qu'ils se trouvaient bien sur un bateau. Mohammed et
ses 50 compagnons d'infortune seront sauvés. Sauvés grâce au bug d'une
antenne relais.
Les réfugiés, le
sujet revient cet après-midi devant le Parlement européen. Et c'est également la
une de La Croix ce matin "En mémoire des morts de la mer". Le
journal a rencontré, à Palerme en Sicile, les équipes qui récupèrent et
identifient les corps des migrants morts en Méditerranée, ceux pour qui le
voyage s'arrête là.
Les réfugiés avec aussi ce matin une série de photo qui fait polémique. Un photographe hongrois a choisi de faire poser une jeune femme mannequin devant des barbelés ou ceinturée par un policier. Le shooting baptisée "der migrant" suscite depuis hier une polémique monstre sur internet. Le photographe se défend d'avoir voulu "glamouriser le sort des réfugiés mais plutôt d'attirer l'attention sur le problème et de faire que les gens y pensent".
"Dis papa, c'est
qui le monsieur tout nu à coté de toi sur la photo ?". Sur le site Rue89, Abdel raconte ce qui s'est passé quand il est rentré chez lui lundi soir. Abdel
est marié, il a 4 enfants, il vit a Aulnay-sous-Bois et son visage a fait le
tour du monde. C'est lui qui porte à bout de bras un homme torse nu pour
l'aider à escalader un grillage. Le monsieur tout nu, c'est le DRH d'Air
France Xavier Broseta. Abdel raconte comment
il a exfiltré son DRH. "Oui la tension était immense" mais la
direction n'en avait pas pris la mesure. "La sécurité était défaillante", dit-il aujourd'hui.
La Dépêche du midi
est quant à elle allée interroger le père du DRH, Alain Broseta. Il est maire
d'une petite commune du Gers. Il a vu son fils torse nu escalader la
barrière lundi à midi. "C'était choquant", dit-il. Son fils l'a tout de suite appelé pour lui dire : "Je vais bien ne t'en fais pas". "Chemise au
point", titre Le Canard Enchaîné qui révèle par ailleurs qu'un
autre plan de suppression de postes est dans les cartons d'Air France mais pour
être appliqué après la présidentielle de 2017. Il porte sur 5.000
suppressions d'emplois, chiffre démenti ce matin par la direction d'Air France.
C'est Le Figaro qui s'interroge ce matin dans ses pages sports après avoir fait les comptes : 19 rugbymen ont déjà dû quitter la Coupe du monde, victimes de graves blessures. Une hécatombe. Deux mâchoires fracturées, 8 genoux gravement touchés, des pectoraux et des épaules endommagés. Normal quand on joue au rugby ? Eh bien non, c'est un bilan inédit. En 2011, il n'y avait eu que 15 forfaits en 48 matches. On en est donc à 19 en 28 rencontres. En cause : le poids des joueurs. Depuis 1995, ils ont en moyenne pris 10 kilos. Des joueurs plus lourds, plus musclés, plus rapides qui se rentrent dedans tels des bulldozers.
Le jeu aussi a changé. Fini l'évitement, on est dans
la collision, on tape dans le mur jusqu'à ce qu'il rompe. Des affrontements, les
fameux rucks et les tampons, qui se rapprochent parfois des jeux du
cirque. "On est arrivé à la limite du raisonnable au niveau de ce que les
joueurs peuvent encaisser" dit l'ancien médecin du XV de France. Nez cassées, pommettes fracturées et surtout commotions cérébrales dont on ignore
aujourd'hui les conséquences à long terme. La fédération
internationale a lancé juste avant le mondial un grand chantier pour réformer
les règles en profondeur. Pourquoi pas équiper les joueurs comme des
footballeurs américains ? Mais ça sera après le mondial.
"Depuis deux jours,
nous n'avons plus une goutte d'eau. Avec le dernier demi-verre, Ilus a préparé
ce matin même une bouillie tiède pour le bébé, en y ajoutant quelques restes de
poudre de lait. Ce pauvre enfant est faible au point de ne pouvoir se tenir
assis. Il est étendu sans forces, la tête ballante, durant des journées
interminables et des gémissements plaintifs s'étouffent dans sa gorge." Ces mots, des
millions de lecteurs les connaissent. Ce sont ceux de la romancière Christine Arnothy, les mots de son best seller. "J'ai 15 ans et je ne veux pas
mourir", une autobiographie dans laquelle elle racontait sa vie pendant la
Seconde Guerre mondiale. Christine Arnothy avait donc survécu à la
guerre, elle s'en est allée hier. Elle avait 84 ans. Portait à lire notamment
dans Le Figaro ce matin.
"Si les lecteurs veulent faire
plaisir à l'écrivain qu'ils aimaient beaucoup, ils peuvent faire un don aux
Restos du Cœur à Paris. Merci », précise sa fille dans le journal.
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