Pour la première fois depuis la victoire du "non" au référendum grec, Nicolas Sarkozy a pris la parole lors du 20 heures de TF1, présenté par Gilles Bouleau. Il se dit pour un compromis avec la Grèce sans pour autant négliger les 18 autres pays de la zone Euro. Le président du parti Les Républicains s'est également exprimé sur deux autres sujets brûlants : le terrorisme et l'immigration. Voici ce qu'il fallait retenir de son intervention télévisée.
"Toute l'Europe souffre", a rappelé Nicolas Sarkozy, s'adressant aux téléspectateurs français mais surtout au dirigeant grecques Alexis Tsipras. Le peuple européen de la zone Euro est soumis à la même rigueur budgétaire, a indiqué l'ex-président français. "Les 489 autres millions d'européens ont le droit de dire : 'on veut bien jouer la solidarité mais êtes-vous prêts pour les responsabilités ?'", a-t-il déclaré. Nicolas Sarkozy ne se dit pas pour autant en faveur d'une sortie de la Grèce de la zone Euro. "Je suis d'accord pour trouver un compromis, mais le compromis doit être acceptable, il ne doit pas détruire la crédibilité des 18 pays de la zone Euro", a-t-il déclaré, affirmant qu'il n'y aurait de toutes façons que des "mauvaises solutions" dans la résolution de cette crise.
Selon lui, la question n'est pas d'éviter la faillite de la Grèce mais surtout d'éviter " la destruction de la zone euro". "Le plus important à faire - et je suis étonné que le président ne la propose pas - est de se demander ce que l'on fait si le drame arrive : réunir un conseil du gouvernement de la zone euro et profiter de cette crise pour moderniser la zone Euro avec un président digne de ce nom qui ne peut être que Français ou Allemand". Il propose également de "transformer le mécanisme européen monétaire" et de "créer un secrétaire général du gouvernement économique de la zone euro, comme un directeur du trésor".
Nicolas Sarkozy s'est également exprimé sur le récent attentat en Isère. Pour lui, l'esprit du 11 janvier n'est plus. "Non, je suis désolée de le dire. On a décapité un de nos compatriotes sur le territoire de la République. La question n'est pas de savoir s'il y aura un autre attentat, il y aura. En un an, le nombre de jeunes partis au jihad a été multiplié par trois." Et d'ajouter : "Il y a un ennemi de l'intérieur c'est un certain nombre de jeunes français. La menace a augmenté dans des proportions considérables, la réponse sécuritaire doit augmenter dans les mêmes conditions."
Selon le chef des Républicains, la France ne se donne pas les moyens de lutter contre Daesh. "Il faut mener une guerre totale. Que toute personne qui consulte un site jihadiste sur internet soit pénalisé, commence-t-il. Concernant les mosquées, où il y a des prêches salafistes ou des communautés engagées dans la salafisme, il faut les fermer."
Sur la question de l'immigration, Nicolas Sarkozy ramène le sujet à la Grèce. "La moitié des clandestins arrivent par la Grèce. Il faut arrêter Shengen un qui est dépassé et passer à un Shengen 2 avec une politique migratoire commune." Pour l'ex-président de la République, il faut à tout prix des règles migratoires communes."
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