VIDÉO - Rachida Dati se lâche sur Nicolas Sarkozy et "des petits merdeux de journalistes"

"Vous allez dire que je ne suis que désagréable." Cette phrase, c'est Rachida Dati qui l'a prononcée sur le plateau de BFM TV, où elle intervenait ce vendredi 5 juin. Il faut dire que l'ancienne garde des Sceaux était particulièrement remontée contre la politique actuelle du gouvernement, mais aussi contre l'attitude de son propre camp dont elle regrette "le déficit de crédibilité" et "d'audience".

Pour elle, au vu de "'état de la France", la droite devrait "culminer à 200% de popularité", mais n'y parvient guère, la faute à une attitude indigne de la gravité de la situation. Principal incriminé : Nicolas Sarkozy, dont les fameuses moqueries sur le "Moi, je" de François Hollande ne passent pas du côté de Rachida Dati. "Il a été grand président de la République, mais là ce n'est pas de son niveau", a-t-elle notamment regretté. 

"J'aurais aimé que la première réunion porte sur une vraie préoccupation"

Et d'en rajouter : "On a tellement critiqué ceux qui ont affaibli les institutions, la fonction présidentielle... Quand on est candidat à la fonction suprême, on n'est pas là pour faire des sketchs." Ses critiques, elle les a aussi dirigé contre les Républicains et la décisions prise de se pencher sur le thème de l'Islam comme première journée de travail. "J'aurais aimé que la première réunion de réflexion porte sur une vraie préoccupation des Français ou une vraie difficulté", a-t-elle insisté, suggérant par exemple le chômage comme meilleure alternative. 

La députée européenne n'a pas non plus pu éviter la polémique "des factures", des dépenses réalisées dans les ministères qu'elle a dirigé et épinglées par un rapport de la cour des Comptes. "Ce sont des dépenses de frais de représentation qui ont été réalisés au nom du ministère et pas de celui de Rachida Dati", a-t-elle appuyé, fustigeant par la même occasion "des merdeux de journalistes", responsables selon elle de la montée de la polémique. 

À lire aussi

INA

Le patron de l’INA finit par démissionner après avoir été suspendu pour achat de cocaïne