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Marine Le Pen le 26 janvier 2015 à Nanterre
Crédit : AFP / Éric Feferberg
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Depuis l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche, les politiques français commentent le résultat de l'élection présidentielle américaine. Nicolas Sarkozy a souligné le rôle contesté des sondeurs qui n'ont pas prédit l'arrivée de Donald Trump à la tête des États-Unis. Marine Le Pen, candidate qui se revendique contre les élites, y voit une destinée peut-être similaire à la sienne pour 2017. Alain Juppé, qui commence à être rattrapé dans les sondages par Nicolas Sarkozy, a, lui, souhaité calmer la situation. Il a déclaré, dans l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio / Public Sénat que "la façon dont certains essaient de récupérer ce qui s'est passé aux États-Unis est ridicule (...) Je pense au Front national, je pense aussi à certains de mes concurrents".
Le favori des sondages pour la primaire de la droite et du centre a ainsi expliqué : "Je ne suis pas Hillary Clinton. Et qui est Trump, chez nous ? (...) Soyons sérieux, il faut tirer les conséquences de cette élection. Il faut écouter la colère de ceux qui se sentent complètement abandonnés, mais en tirer des conséquences simplement sur le plan des personnalités, c'est ridicule (...) La deuxième conséquence qu'on en tire, c'est que 'l'establishment' a été mis en cause (...) Soyons crédibles. Nicolas Sarkozy ce n'est pas 'l'establishment' ? Arrêtons de faire des parallèles qui n'ont pas de sens".
Ce terme "d'establishment" a été employé à de nombreuses reprises par les politiques français. Selon la définition du Larousse, ce mot désigne "l'ensemble des gens en place qui contrôlent l'ordre établi et cherchent à se maintenir". Ainsi, Donald Trump a axé sa campagne contre les élites qui gouvernent le pays depuis des années. Selon Arte, le candidat des Républicains "a évincé ses adversaires, en réussissant certainement à capter la colère d'une partie des Américain". Et pour cause, les chiffres diffusés par CNN après sa victoire montrent que Donald Trump l'a emporté grâce au vote de la classe ouvrière blanche, sensible à ses discours de campagne axés sur l'anti-immigration et l'anti-système.
Selon un partisan d'Hillary Clinton, présent à New York le soir de l'élection de Donald Trump. "Les gens sont contre l'establishment, ils veulent du changement, il attendent un messie. Alors ils sont prêts à essayer quelque chose de nouveau, quitte à se tromper", explique-t-il à la RTBF. Ainsi, les électeurs américains "ont décidé de sanctionner les acteurs de la politique traditionnelle du pays, symbolisée par Hillary Clinton. Ainsi, ils veulent en finir avec celles ou ceux qui occupent l'espace politico-médiatique depuis des lustres et en qui ils n'ont plus confiance", analyse Le Point.
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