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Vanessa Schneider : "La récré est finie pour les frondeurs du PS"
REPLAY - Ils étaient 11 au printemps, ils sont 31 à l'automne. Si leurs rangs ont gonflé pendant l'été, les "frondeurs" socialistes ont perdu de leur poids à l'Assemblée nationale, analyse l'éditorialiste.
Vanessa Schneider
Crédit : RTL
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Si une grande majorité de socialistes et de radicaux de gauche ont voté la confiance au gouvernement, 31 "frondeurs" du groupe PS se sont abstenus. Pour Vanessa Schneider, ces derniers ont "raté leur coup". Pour l'éditorialiste, "31 ça peut paraître beaucoup, mais c'est peu au regard des 253 socialistes qui ont voté pour et au regard des remous qu'ils ont provoqués ces derniers mois".
Elle rappelle que "les frondeurs ne disposent même pas d'une minorité de blocage". En somme, "ils ne pèsent pas". Vanessa Schneider met d'abord cela sur le compte de "l'habilité" du Premier ministre, qui a dramatisé le vote.
Ni unité, ni leader
Elle explique aussi la situation par la "faiblesse" des contestataires. "Ils ne sont ni unis ni organisés, et ils poursuivent des objectifs différents", décrypte l'éditorialiste. Certains, à ses yeux, agiraient par "opportunisme" et par "tactique politique".
Vanessa Schneider, c'est la stratégie des "frondeurs" qui était vouée à l'échec. "s'ils sont désaccord avec la politique menée, pourquoi ne pas voter contre ?", s'interroge-t-elle. Finalement, ils n'auront obtenu que des "queues de cerise".
