Toulouse-Blagnac : Manuel Valls pas inquiet de la disparition d'un homme d'affaires chinois lié à la reprise de l'aéroport

Dans une interview accordée à La Dépêche du Midi, Manuel Valls s'est voulu rassurant sur l'impact de la disparition inexpliquée de Mike Poon, personnage central du consortium chinois ayant acquis 49,99% de l'aéroport Toulouse-Blagnac. "À aucun moment" le Premier ministre ne juge inquiétante cette mystérieuse disparition pour l'avenir de l'aéroport toulousain qui n'est selon lui absolument pas menacé. 

"La société (ndlr le fonds d'investissement hongkongais Friedmann Pacific AM, dont M. Poon est le PDG) concernée n'a que des liens indirects avec le consortium chinois qui a acquis une partie du capital de l'aéroport. Par conséquent, ceci n'affecte en rien le fonctionnement de Toulouse-Blagnac", a ainsi déclaréManuel Valls au quotidien régional. 

Malgré ces déclarations rassurantes, le riche investisseur chinois, qui aurait selon la presse chinois disparu en mai sur fonds de soupçons de corruption, reste pour l'heure le PDG de CASIL Europe (ex-Symbiose), le consortium chinois qui a racheté pour 308 millions d'euros 49,99% des parts de l'État français dans la société de gestion Aéroport Toulouse-Blagnac (ATB), fin 2014. Jeudi, le chef du gouvernement se rendra à Toulouse en compagnie de son homologue chinois Li Keqiang, au troisième et dernier jour de sa visite en France.