La CGT organisait aujourd'hui sa journée d'action interprofessionnelle. Pour qu'il y ait convergence des luttes, il faudrait commencer par la convergence des syndicats. Or ce n'est pas le cas. Regardez la journée interprofessionnelle d'aujourd'hui, c'est la CGT qui avait fixé le jour, l'heure, le lieu, les modalités, moyennant quoi il n'y avait ni la CFDT, ni FO, ni la CGC, ni l'Unsa.
À Paris, il y avait 15.000 personnes, ce qui est très maigre et 6.000 à Marseille, ce qui compte tenu de la mobilisation potentielle de la ville, est encore plus maigre. La raison est évidente : depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, Philippe Martinez cherche à prendre la tête du mouvement social et il fait ce qu'il peut pour que la CGT apparaisse comme le syndicat dominant.
Or les syndicats réformistes n'ont pas envie de jouer les utilités, les seconds rôles ou les forces d'appoint. De fait, il y a, sauf à la SNCF, très largement division. Et de toute façon, les journées interprofessionnelles depuis mai 68, en règle générale, ça ne marche pas très bien. C'est plutôt public d'un côté et privé de l'autre.
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