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Nicolas Sarkozy, le 22 novembre 2017
Crédit : GUILLAUME SOUVANT / AFP
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Un œil sur la jeunesse. Nicolas Sarkozy soigne la relève au sein des Républicains. L'ancien président de la République avait répondu favorablement à l'invitation du maire de Châteauroux, Gil Avérous pour rencontrer les jeunes du parti. Selon un proche, cité dans Le Parisien ce mercredi 24 janvier, "il a accepté l'invitation des jeunes par pure amitié. Mais il ne veut surtout pas donner l'impression d'être celui qui tire les ficelles dans les coulisses".
Un des participants à ce déjeuner raconte dans le quotidien : "L'un d'entre nous lui a demandé s'il accepterait d'être notre aiguilleur. Il a répondu : 'Ma vie est ailleurs, je ne suis pas là pour être copilote'". Pourtant, cela ne l'a pas empêché de distiller quelques conseils à la nouvelle garde chez Les Républicains.
D'après les informations du Figaro, l'ancien candidat à l'élection présidentielle aurait assuré que l'"on peut se déchirer parfois en politique comme des chiens, mais on a pour obligation de toujours chasser en meute. C'est mon histoire politique". Avant d'ajouter : "On a le droit d'être en désaccord avec Laurent (Wauquiez ndlr). Dans ce cas, on se présente aux élections face à lui. Là, c'est trop facile". Xavier Bertrand qui a quitté le parti après l'élection de Laurent Wauquiez et Alain Juppé qui a pris ses distances en ne payant pas ses cotisations en 2018 sauront se reconnaître.
Autre conseil : ne pas s'inquiéter des départs. "Il nous a rappelé que des départs, il y en avait eu tout au long de l'histoire de la droite. Et qu'il ne fallait surtout pas que ça nous effraie. Il a aussi insisté sur le fait qu'il fallait tendre la main à ceux qui sont sur le bord de la route. Que c'était comme cela qu'on gagnerait", explique un participant au Parisien.
Pour certains jeunes politiques présents, tous ces conseils montrent que Nicolas Sarkozy veut continuer à peser. "Il faudrait qu'il passe à autre chose, qu'il raccroche vraiment. En prime, cela doit agacer Wauquiez qui veut s'imposer comme le nouveau patron de la droite, de le voir jouer encore à la figure tutélaire", lâche l'un d'entre eux dans Le Parisien.
D'autres, au contraire, veulent profiter de l'expérience du "Père". Ce surnom donné au ténor des Républicains est une "déformation de PR", "président de la République", peut-on lire dans le journal.
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