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Marion Maréchal-Le Pen
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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Les attaques se répètent et se rapprochent. Mardi 26 juillet, deux "soldats" de Daesh sont entrés dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, pendant la messe. Ils ont pris cinq personnes en otage et ont exécuté le prêtre, Jacques Hamel, âgé de 86 ans avant d'être abattus par la police.
Avec ce nouvel attentat, moins de deux semaines après l'attaque de Nice qui a fait 84 morts, la France est à nouveau sous le choc et en deuil. Comme après Nice, les politiques n'ont pas tardé à réagir. Parmi eux, Marion Maréchal-Le Pen. Sur Twitter, après avoir appelé "les chrétiens en Occident comme en Orient à se lever pour résister à l'islamisme", la députée FN du Vaucluse a annoncé avoir "décidé de rejoindre la réserve militaire" et a invité "tous les jeunes patriotes à faire de même".
L'élue pointe déjà les responsables : "Une partie" la droite et le gouvernement. Pour elle, ce sont les "choix politiques" qui se sont accumulés depuis des années et des politiques "migratoires, pénales, carcérales absolument lamentables qui ont fabriqué des délinquants", qui ont eux-mêmes "muté en islamistes et qui aujourd'hui frappent la France". Elle convient tout de même que "le risque zéro n'existe pas et qu'il y a une part d'inéluctable" dans ces attaques dont le pays est victime depuis plusieurs mois.
En ce qui concerne les mesures à prendre, Marion Maréchal-Le Pen ne croit pas nécessaire d'ajouter plus de sanctions juridiques. Pour elle, "95% de l'arsenal juridique est en place". Le problème se situe donc ailleurs, aux frontières. "Il nous manque des frontières, à la fois sur le plan humain et logistique", estime-t-elle mais aussi un certain nombre "d'outils", comme "la double peine qu'avait supprimée Nicolas Sarkozy et qui nous aurait par exemple permis d'éviter l'attentat de Nice en expulsant cet étranger immédiatement après sa première condamnation".
Marion Maréchal-Le Pen ne croit par ailleurs pas aux recrudescences de haine et de violences qui ont suivi les différents attentats. Selon la députée frontiste, "on n'y est pas du tout". D'après elle, il s'agit seulement d'une "menace de diversion du gouvernement".
Alors que les actes islamophobes se sont multipliés depuis l'attentat de Charlie Hebdo, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen n'a, elle, pas vu "de vengeance, de bagarres en bandes, de règlements de comptes, de meurtres... Tout cela est une guerre civile fantasmée et alimentée pour faire diversion et finalement pour ne pas à avoir à parler du problème et se justifier". "Ce qui est sûr, c'est que sur le long terme, si l'État régalien ne protège plus les Français, ils finiront par se protéger eux-mêmes", prévient-elle.
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