"Nous ne pouvons plus perdre de temps." Le chef des Républicains, Nicolas Sarkozy, a pris la parole mardi 26 juillet, peu après l'attentat qui a coûté la vie à un prêtre, en pleine célébration de la messe, à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Les deux hommes l'ont égorgé et grièvement blessé un fidèle, qui se trouve depuis entre la vie et la mort. L'attaque a depuis été revendiquée par Daesh.
"Je demande au gouvernement de mettre en oeuvre toutes les propositions que nous avons présentées depuis des mois, sans délai", a réagi Nicolas Sarkozy. Pour autant, l'ancien président n'a pas pris le temps de détailler quelles étaient ces mesures. Suivi des individus fichés "S", prévention, sécurité... Ces propositions émises par l'opposition pourraient, selon lui, empêcher des attaques terroristes, décuplées ces dernières semaines en France et à l'étranger.
Dimanche 17 juillet, réagissant à l'attaque perpétrée à Nice au soir du 14 juillet, le chef de l'opposition s'est exprimé sur le plateau du 20 Heures de TF1. Celui-ci a alors proposé, pour lutter contre le terrorisme, d'"assigner à résidence" ou de "placer en rétention" les 12.000 individus fichés "S" en France. "Je souhaite que l'on mette le bracelet électronique à ceux qui présentent des risques de radicalisation, qu'on les assigne à résidence ou qu'on les mette dans un centre de rétention", avait-il déclaré.
Un an plus tôt, Nicolas Sarkozy proposait également de sanctionner la consultation de sites internet faisant la promotion du jihadisme et participant à l'enrolement de certains individus. Considérant la consultation de pages jihadistes comme un délit, Nicolas Sarkozy réclame "que toute personne qui consulte un site jihadiste sur Internet soit pénalisée".
Pour combattre la radicalisation à sa base, l'ancien président de la République souhaite également mettre en place un maillage de centres de déradicalisation sur le sol français. Sa proposition est déjà travaillée par le gouvernement. Un premier centre ouvrira en Indre-et-Loire, en septembre. Le premier ministre Manuel Valls a par ailleurs fait savoir que 13 centres de ce type ouvriront d'ici à 2017.
Le patron des Républicains insiste sur la nécessité de raffermir les mesures à l'égard des lieux de culte à tendance salafiste. "Je souhaite que les préfets soient autorisés à fermer immédiatement tout lieu de culte qui aurait des rapports de près ou de loin avec des salafistes et à expulser immédiatement tout imam qui y prêcherait", a-t-il déclaré le 17 juillet. La loi permet déjà aux préfets d'expulser des imams, à condition qu'ils soient étrangers. La fermeture des lieux de culte est également permise. Depuis 2012, dix mosquées et lieux de prière ont été fermés.
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