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Emmanuel Macron a été nommé au ministère de l'Économie, de l'industrie et du numérique
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Matignon a trouvé le remplaçant d'Arnaud Montebourg et c'est la surprise de ce nouveau gouvernement de Manuel Valls. Celui qui reprend les rênes du ministère de l'Économie est Emmanuel Macron, a annoncé l'Élysée ce mardi 26 août. Jusqu'en juin 2010, il a été le conseiller économique de François Hollande, ainsi que secrétaire général adjoint à l'Élysée.
Il avait quitté le gouvernement après le premier remaniement d'avril dernier, pendant lequel, Manuel Valls avait proposé au président de le nommer secrétaire d'État au Budget, mais ce dernier n'avait pas accepté, estimant que les conseillers qui n'avaient jamais été élus n'avaient pas leur place au gouvernement, racontait le Nouvel Observateur en juin dernier.
À 36 ans, Emmanuel Macron, a été banquier d'affaires dans l'immense banque Rothschild. Pro-entreprise, il symbolise le tournant social-libéral du pouvoir exécutif. Sa présence dans le nouveau gouvernement provoque donc de vives réactions à gauche, comme Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, qui estime que la "politique annoncée" est "plus droitière que jamais".
Surnommé le "Mozart de la finance", il ne plait pas non plus au Front national. Pour Florian Philippot, sa nomination est synonyme de l'officialisation de la politique "ultra-libérale" du gouvernement, de "l'enterrement définitif de toute idée de progrès économique et social. On marchera au pas de Bruxelles", a-t-il réagi sur RTL.
Alors que du côté de Laurence Parisot, c'est une nouvelle de "bonne augure". "C'est quelqu'un qui, auprès du président de la République, a pendant deux ans fait le lien entre les milieux économiques, les chefs d'entreprise, les milieux européens et les organisations syndicales", se réjouit l'ancienne présidente du Medef. De son côté, Pierre Gattaz, actuellement président du mouvement, s'était réjoui de la composition du nouveau gouvernement, avant même son annonce.
Très actif dans la campagne de François Hollande en 2012, le normalien prend donc la succession d'Arnaud Montebourg à Bercy, à la tête d'un portefeuille délesté du "Redressement productif" si cher au ministre démissionnaire. Le chantre de la démondialisation qui se plaisait à répéter qu'il s'opposait à "la macronisation de la vie politique", comme le rapporte Le Figaro.
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