La justice s'est prononcée mardi 1er août sur les statuts de la République En Marche. Ces derniers sont contestés par des militants qui protestent contre un manque de démocratie. Ils disaient s'appuyer sur un vice de forme et réclamaient l'annulation du vote des adhérents. Ses statuts créent un "Conseil", sorte de Parlement du parti, composé pour un quart de militants, tirés au sort, et pour le reste de députés, sénateurs et élus locaux désignés et non élus. Finalement, la consultation va être prolongée pendant 15 jours, mais le tribunal de Grande Instance de Créteil valide ce vote. C'est un échec pour ces militants réfractaires.
Concrètement, cela veut dire que rien n'oblige le parti fondé par Emmanuel Macron à revoir sa copie, les statuts devraient rester les mêmes. Selon Rémi Bouton, porte-parole du collectif La Démocratie En Marche, ils ne laissent aucun place pour les 370.000 adhérents.
Au micro de RTL, il explique : "Du jour où ils ont voté pour les statuts, ils ne peuvent plus voter avant trois ans, lors de convention triennal dont l'ordre du jour est fixé par le bureau exécutif. L'adhérent n'a aucun moyen d'intervenir sur la vie de son parti. Fondamentalement, ce n'est pas démocratique. On a tout fait pour qu'ils nous écoutent. Une minorité peut avoir raison". Le porte-parole fait référence aux propos tenus par Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement dans les colonnes du Parisien. "Sur 370.000 personnes, 30 ont fait un recours. Ce sont trente adhérents qui ne sont pas représentatifs du mouvement, qui pour certains d'entre eux n'ont pas eu l'investiture pour être candidat aux législatives. Est-ce que cela doit être pris comme le révélateur d'un problème à REM ? Non".
Nous sommes là pour alerter REM sur le fait que ça ne peut pas marcher comme ça
Rémi Bouton, porte-parole de La Démocratie En Marche
Mais Rémi Bouton souhaite jouer l'apaisement : "Nous ne sommes pas là pour les contraindre, mais on est juste là pour les alerter sur le fait que ça ne peut pas marcher comme ça. On est dans une approche bienveillante et on ne pense pas que les dirigeants du mouvement sont aigris". Cependant, le porte-parole confie ne pas avoir de relation avec eux et "ne pas les connaître". Mais ces macronistes continuent de jurer fidélité au parti et à Emmanuel Macron, tout en continuant à faire entendre. Le collectif réclame un grand débat dans les dans les comités locaux sur l'avenir du mouvement La République En Marche. Plusieurs mois de consultation seront nécessaire dès la rentrée. Quant à la décision de justice, La Démocratie En Marche explique qu'elle ne fera pas appel de la décision du Tribunal de Grande Instance de Créteil. "Nous sommes des lanceurs d'alerte. On a fait le job", conclut Rémi Bouton.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte