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Réforme de la SNCF : Édouard Philippe déterminé à aller "jusqu'au bout"

Dans un entretien donné au "Parisien", le Premier ministre a affirmé que le gouvernement ne céderait pas face à la grève.

Édouard Philippe, le 7 décembre 2017

Crédit : Patrick KOVARIK / POOL / AFP

Léa Stassinet & AFP

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Le ton est donné. Le gouvernement ira "jusqu'au bout" dans ses projets de réforme de la SNCF. Alors que les cheminots ont entamé samedi 7 avril au soir leur troisième jour de grève, Édouard Philippe s'est montré déterminé à ne rien leur céder, dans un entretien accordé au Parisien

"J'entends la détermination de certaines organisations syndicales, mais qu'ils entendent bien la mienne aussi", assure le Premier ministre. "Je reçois des messages de Français qui soutiennent le gouvernement, en disant qu'il faut aller jusqu'au bout. Eh bien c'est ce que nous allons faire", ajoute-t-il. Il estime par ailleurs que cette grève "est conçue pour maximiser les nuisances pour les usagers". 

Dans sa mise au point, le locataire de Matignon rappelle que certains sujets n'étaient "pas négociables", notamment l'ouverture à la concurrence et la fin du recrutement au statut. Cependant, Édouard Philippe se dit "ouvert aux discussions pour parler des modalités". "J'ai bon espoir qu'à la fin on s'entende", assure-t-il, malgré l'échec des dernières discussions avec les syndicats. 

"Très satisfait" du travail d'Élisabeth Borne

Le Premier ministre a également donné son avis sur le travail d'Élisabeth Borne, qui mène ces négociations plus que tendues avec les syndicats. Soutien sans faille d'Édouard Philippe, qui se dit "très satisfait". 

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Édouard Philippe a également été interrogé sur une possible "convergence des luttes", une expression qu'il balaie d'une simple phrase : "J'ai du mal à voir une convergence entre des militants d'extrême gauche qui viennent perturber les amphis et les soignants dans les hôpitaux. J'ai du mal à voir la convergence entre ceux opposés à la réforme ferroviaire et les salariés d'Air France qui demandent des salaires plus élevés", a-t-il réagi. 

Sur les blocages des universités, là encore le Premier ministre s'est montré très ferme : "Nous sommes extrêmement déterminés à ne pas laisser agir une minorité ultra-politisée et parfois très violente". 

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