Quand projet de loi rime avec plagiat

Valérie Boyer, la députée UMP des Bouches-du-Rhône, s'est fait épingler pour plagiat lorsqu'elle a rédigé une proposition de loi. En faisant du copié-collé sur la page de Wikipédia à propos du génocide assyrien de 1915, l'élue a oublié de supprimer les liens Internet qui renvoient directement les lecteurs sur le site. Pour sa défense, Valérie Boyer a plaidé le manque de documentation sur le sujet. 

Ce qui est amusant dans le plagiat, ce sont les excuses trouvées par ceux qui sont pointés du doigt pour abus du copié-collé. En 2011 par exemple, Rama Yade avait été accusée par un professeur de philosophie pour son livre sur l'éducation. Elle s'était défendue sur France 5 en prônant une erreur de forme. 

Ça arrive, j'écris sans me faire aider. J'ai mélangé les deux auteurs.

Rama Yade

La même année, PPDA est accusé de "copiage" par un journaliste. Rappelons que l’ancien présentateur du journal télévisé aurait recopié une grande partie d'un ouvrage datant de 1985 pour son livre Hemingway, la vie jusqu’à l’excès. Là encore, la bonne excuse est ressortie : "La version qu'ont eue les journalistes n'est pas une bonne version. Il se trouve qu'il y a eu une inversion des fichiers informatiques."

La fameuse inversion des fichiers informatiques et le livre qui est imprimé dans sa mauvaise version, c'est ballot ça.

Cyprien Cini, journaliste et chroniqueur RTL