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Une surveillante pénitentiaire dans les couloirs de la prison des Baumettes, à Marseille, le 26 octobre 2018.
Crédit : CHRISTOPHE SIMON / AFP
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RTL a passé deux jours et une nuit à la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy, dans les Yvelines. 970 personnes y sont détenues, pour 500 places. C'est un établissement particulièrement vétuste dans lequel il y a aussi huit prévenus pour des faits de terrorisme. On constate, non sans étonnement, qu'ils n'étaient pas tous à l'isolement. "Il n'y a que 14 cellules à l'isolement, trois sont occupées par des détenus accusés de terrorisme", précise-t-elle.
L'isolement n'est toutefois jamais total et fait seulement en sorte que les occupants de la prison ne se rencontrent pas physiquement. Les détenus peuvent notamment échanger par la fenêtre avec d'autres. La directrice de la prison reconnaît que des portables sont parfois également saisis en isolement. Elle se fait toutefois volontairement discrète sur le suivi de ces détenus : il n'existe qu'un seul délégué du renseignement pénitentiaire pour toute la prison.
Invitée de RTL , Yaël Braun-Pivet, députée et présidente de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, a également passé deux jours et une nuit au sein de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy. Elle tient à souligner que "chaque situation est traitée individuellement". "À l'arrivée en prison, ces personnes-là sont évaluées, rencontrées par un certain nombre de services et affectées soit à l'isolement, soit en détention, avec des régimes spécifiques qui varient en fonction de chaque personne", poursuit-elle. "En isolement, ils peuvent certes communiquer parfois à travers les murs. Mais l'isolement est un vrai isolement".
Sur la question de l'utilisation des portables dans la prison, et en particulier en isolement, Yaël Braun-Pivet n'hésite pas à rappeler que c'est un "phénomène bien connu". "Il y a des intrusions dans les parloirs ou par projections. L'administration met en place de nombreux outils pour lutter contre ces intrusions et des procédures disciplinaires et des fouilles systématiques de cellules sont mises en places", insiste-t-elle.
La députée et présidente de la Commission des lois de l'Assemblée nationale affirme également y avoir vu des "choses assez extraordinaires" compte tenu de la "difficulté en terme d'emplacement immobilier et de surpopulation carcérale". Une réussite selon elle notamment due au "travail" des détenus et leur "formation professionnelle". "140 détenus sortent tous les ans avec un diplôme, il y a des choses qui marchent même dans ces établissements surpeuplés", souligne-t-elle.
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