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Benoît Hamon : ses points forts et faiblesses pour le second tour de la primaire

LES FINALISTES DE LA PRIMAIRE (1/2) - À moins d'une semaine du second tour de la primaire de la gauche, Benoît Hamon, en tête le 22 janvier, est présenté comme le favori et a reçu le soutien d'Arnaud Montebourg.

Benoît Hamon
Léa Stassinet
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"Une affiche qui illustre un contentieux entre la gauche de gouvernement et la fronde". C'est ainsi que l'éditorialiste de RTL Alba Ventura qualifie le second tour de la primaire de la gauche, qui opposera dimanche 29 janvier Benoît Hamon à Manuel Valls. 

Arrivé en tête à l'issue du premier tour, l'ex-outsider Benoît Hamon fait désormais office de favori. "Il a réussi à rendre audibles et lisibles des propositions fortes notamment sur les thèmes de société et d'écologie", estime le politologue Olivier Rouquan, joint par RTL.fr. Il est capable de mobiliser un électorat de gauche qui se sentait perdu". 

Un avis que partage l'éditorialiste Alain Duhamel : "Les électeurs de gauche, après avoir été déçus pendant 5 ans, ont le choix entre quelqu'un qui leur propose un rêve, peut-être irréalisable, mais un rêve quand même, et quelqu'un qui leur propose une réalité moins drôle. La tentation ne serait-elle pas de choisir le rêve ?"

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Une dynamique amplifiée par le report des voix d'Arnaud Montebourg

La dynamique est du côté de Benoît Hamon, de l'avis de tous les observateurs. Et elle pourrait encore s'amplifier au second tour avec les voix apportées par les électeurs d'Arnaud Montebourg. Arrivé troisième avec moins de 18%, l'ancien ministre de l'Économie a immédiatement annoncé son soutien à Benoît Hamon. "Il y a une vraie proximité entre les deux. Arnaud Montebourg n'avait même pas besoin d'appeler à voter pour Benoît Hamon pour que ce soit le tropisme naturel de ses électeurs", estime Gaël Sliman, président de l'institut de sondages Odoxa.

L'étiquette de "frondeur", un fardeau ?

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Lorsque Benoît Hamon a quitté le gouvernement à l'été 2014 à cause de désaccords avec la politique de Manuel Valls et François Hollande, beaucoup l'ont assimilé à un "frondeur". Une étiquette à double tranchant, selon le politologue Olivier Rouquan : "Dans une gauche dite de gouvernement, de plus en plus clivée, cela peut paraître comme un point positif vis-à-vis des sympathisants qui ne sont pas d'accord avec ce qui s'est fait depuis 5 ans. Mais cela va lui nuire par la suite, c'est quelque chose qui divise à l'heure actuelle au sein des militants socialistes qui veulent gagner".

Une stature de président pas si évidente

"On voit bien dans les déterminants de son vote qu'il n'est pas bien évalué sur cette question, cela va entraver son parcours pour le reste de la présidentielle", estime Olivier Rouquan. Selon le politologue, il ne convainc pas sur les thèmes de politique étrangère et européenne, tout comme en matière de défense nationale, où il s'est peu exprimé : "La sécurité, la sûreté, ce sont des points très importants parce que cela concerne l'État régalien et le chef de l'État doit en priorité s'en occuper".

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