Primaire des Républicains : "Si je vous disais que je ne me préparais pas à la primaire, je vous mentirais", assure Bruno Le Maire

À la différence de François Fillon ou Alain Juppé, Bruno Le Maire ne s'est pas encore déclaré candidat à la primaire de la droite en vue de la prochaine présidentielle. Pourtant sa présence ne fait plus l'ombre d'un doute et le député Les Républicains paraît déjà en campagne. 

"Si je vous disais que je ne me préparais pas à cette primaire, je vous mentirais et je n'aime pas le mensonge. Je n'aime pas le mensonge, j'aime la vérité en politique !", explique-t-il, lorsque l'on fait allusion à son clip de vœux pour 2016, dans lequel il lance un mystérieux : "Vous pourrez compter sur moi".

Je suis pour la déchéance de la nationalité

Bruno Le Maire, député Les Républicains

Le député Les Républicains n'a pas hésité à se prononcer sur des sujets qui font débat au sein de la droite. "Je suis pour la déchéance de la nationalité", affirme sans détour Bruno Le Maire, ajoutant qu'il la voterait si elle était proposée dans une révision constitutionnelle.  Bruno Le Maire s'en prend également à François Hollande à propos de ses décisions sur le secteur de la formation, de l'emploi et des entreprises. "Quand j'entends François Hollande qui nous dit dans ses vœux : 'Je vais relancer l’apprentissage'. De qui se moque-t-il ? Il a supprimé les aides à l'apprentissage (...) Lorsqu'il dit qu'il va soutenir les PME et qu'en même temps il met en place le compte pénibilité, de qui se moque-t-il ?", interroge Bruno Le Maire.

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Pour conclure, le député Les Républicains a abordé le thème de l'identité nationale. Pour lui, la vraie question en France est celle de la culture. "Lorsque vous avez des enfants qui rentrent en 6ème et qui ne savent pas parler ou écrire correctement leur langue maternelle le français, c'est une défaite culturelle. Lorsque vous avez un imam à Brest qui s'en prend aux femmes, qui les insulte et que dans notre droit on ne peut ni l'interpeller, ni le condamner, c'est une défaite culturelle", a-t-il donné en exemple, avant de lancer une déclaration digne d'un candidat en campagne : "Le combat que je mènerai, ce n'est pas un combat sur l'identité, c'est un combat pour la culture française".