Primaire de la droite : Pécresse écarte toute idée de lâchage

Valérie Pécresse n'accepte pas qu'on l'accuse d'avoir laissé tomber François Fillon, qu'elle avait soutenu face à Jean-François Copé en 2012. "La vérité c'est que je suis la seule à ne pas avoir lâché après sa campagne", se défend-elle en privé. "Ma différence avec les autres, c'est que je suis une fille gentille", assure-t-elle. L'ancienne ministre explique surtout qu'elle n'avait pas vraiment le choix : "Voter pour un troisième homme, ce serait faire perdre de la puissance à ce que je veux dire".

Il y a bien sûr le jugement qu'elle porte sur Nicolas Sarkozy. Plein de choses la "heurtent" chez l'ancien président. Surtout, elle juge le fond insuffisant. "Nicolas n'a pas de programme économique", dit la présidente de la région Île-de-France, interrogée hors micro. Le principal intéressé appréciera.

Mercredi 2 novembre, Valérie Pécresse a justifié sur RTL son choix de se rallier à Alain Juppé pour la primaire de la droite, en expliquant que c'était "le choix de la bonne personne à la bonne place".