La grand-messe du Parti socialiste pour lancer la campagne du vainqueur de la primaire de la Belle Alliance Populaire aura lieu dimanche 5 févier à Paris. Quelque 2.000 personnes sont attendues à la Mutualité. L'objectif pour Benoît Hamon, dont le discours va être scruté, sera de rassurer la droite du PS et de rassembler sans avoir l'air de renier sa campagne. Ses deux anciens rivaux Arnaud Montebourg et Vincent Peillon sont annoncés sur place. Pas Manuel Valls, en revanche : il l’avait très vite fait savoir. Mais Didier Guillaume, son ancien directeur de campagne, par ailleurs président du groupe socialiste au Sénat et proche de François Hollande, sera bien là.
Une toute petite poignée de ministres sera présente à la Mutualité, et pas des poids-lourds du gouvernement. pourtant on a l'impression depuis quelques jours que quelque chose a changé dans la façon dont les ministres perçoivent la victoire du "frondeur" Benoît Hamon. Avec, disons, une certaine bienveillance pour certains d'entre eux.
"C'est le contexte qui joue", expliquait en début de semaine une ministre de premier plan. "Avec Fillon, c’est l’inverse de Juppé : le candidat de la droite n’apparaît plus comme imbattable. Et le programme du candidat apparaît comme insupportable pour beaucoup de Français", disait-elle. Avant de conclure : "Donc il y a une appétence". Sous-entendu une appétence pour Benoît Hamon.
Ajoutez à cela la bonne forme de Benoît Hamon dans les sondages. Et tout à coup l'espoir, encore mince il y a peu, renaît. Les critiques sur le candidat sont un peu plus mesurées. "Quand on veut gagner, on ne fait plus la fine bouche", reconnaissait cette même ministre, pourtant en désaccord avec la ligne politique de Benoît Hamon. "Petit Benoît" a décidément marqué des points.
Quid de François Hollande ? On ne peut pas dire que le Président ait donné l'impression de vraiment soutenir Benoît Hamon jeudi 2 février. Certains veulent croire à une tentation Macron pour le chef de l'État. C'est Marisol Touraine qui, en privé, résume bien la position de François Hollande. La ministre de la Santé a beaucoup parlé au Président ces derniers temps (elle l’accompagnait notamment en Amérique du Sud) : "Hollande, il est comme nous tous, il va attendre de voir ce qui se passe". Elle parle évidemment des sondages.
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