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Présidentielle 2017 : Nicolas Sarkozy est "une menace considérable", selon Manuel Valls

Lors d'un meeting de rentrée, le Premier ministre a fustigé l'ancien président de la République affirmant qu'il s'asseyait sur "les grands principes de la Constitution".

Manuel Valls, lors de son meeting de rentrée lundi 29 août à Colomiers
Crédit : PASCAL PAVANI / AFP
Claire Gaveau & AFP
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La majorité a officiellement fait sa rentrée à Colomiers, dans le sud de la France. Jean-Christophe Cambadélis, Najat Vallaud-Belkacem, Patrick Kanner, Claude Bartolone... Autant de personnalités de gauche qui se sont réunis près de Toulouse pour lancer cette nouvelle année tournée vers la présidentielle de 2017. Mais c'est Manuel Valls qui a une nouvelle attiré tous les regards vers lui. Si le Premier ministre a tenu à avertir la gauche sur "la surenchère des diviseurs" et dit refuser de laisser la France "entre les mains des populistes et des démagogues", il s'est montré très offensif à l'encontre de l'opposition

En première ligne ? Nicolas Sarkozy. L'ancien président de la République, qui a officialisé sa candidature à la primaire de la droite la semaine dernière, était au centre des critiques du pensionnaire de Matignon. "Comme toujours, Nicolas Sarkozy enfonce des portes ouvertes !", a protesté Manuel Valls. Avant d'énumérer : "Oui, la dette est un problème, oui, les impôts doivent baisser, oui, il faut que les entreprises soient plus compétitives, oui, il y a le chômage...". "Mais, alors, pourquoi n'a-t-il rien fait ?", a-t-il interrogé, assurant que "les solutions efficaces, justes, modernes, c'est la gauche qui les a mises en oeuvre". 

Quand on a été chef de l'État, quand on aspire à le redevenir, on ne remet pas en cause aussi violemment l'État de droit

Manuel Valls

Mais le Premier ministre ne s'est pas arrêté à la simple critique du bilan du prédécesseur de François Hollande. "Quand on a été chef de l'État, quand on aspire à le redevenir, on ne remet pas en cause aussi violemment l'État de droit, on ne plaide pas pour l'arbitraire, on ne s'assoit pas (...) sur les grands principes de notre Constitution", a-t-il déploré alors que la polémique sur le burkini fait rage.

Un exemple précisément choisi par Manuel Valls alors que sa victime du soir avait appelé à légiférer pour interdire ce vêtement de bain. "Vers où Nicolas Sarkozy est-il prêt pour l'emporter", s'est-il demandé, l'accusant d'"imposer à toute la droite son agenda, ses thèmes et sa dérive". Une position largement critiquée par le chef du gouvernement qui voit cela comme "une menace considérable". "Il prend une responsabilité terrible en donnant corps à ce bloc réactionnaire, à ce programme commun entre la droite dure et l'extrême droite". 

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