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François Hollande, le 8 mai 2016
Crédit : YOAN VALAT / POOL / AFP
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Rarement un livre aura suscité autant de réactions. Les journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet ont publié une bombe, qui a explosé au visage de François Hollande. "Lâcheté" de la justice, manque de "cerveau" des footballeurs, changement de nom du Parti socialiste... Un président ne devrait pas dire ça... lève le voile sur les pensées profondes du président. Est-il allé trop loin ? Peut-il encore représenter la gauche en 2017, alors que plusieurs ténors du Parti socialiste, Claude Bartolone et Manuel Valls en tête, n'ont pas masqué leurs interrogations.
Pour Christophe Jakubyszyn, directeur de l'information de TF1-LCI, la candidature de François Hollande arrange tout le monde. "Je crois que tout le monde à gauche est en train de se détacher de François Hollande pour la suite. Ils ont tous intérêt à ce que François Hollande y aille, se ramasse. Je pense qu'ils ont tous digéré le fait qu'ils allaient perdre." Journaliste au Figaro, Alexis Brézet livre une autre théorie. "Ils sont en train de se dire que cela ne pourra pas être Hollande, parce que ce décrochage est absolument sidérant et vertigineux. François Hollande peut se faire éliminer par le premier Montebourg venu."
Olivier Mazerolle, éditorialiste RTL, est quant à lui convaincu que la place du candidat PS à l'élection de 2017 est plus convoitée qu'il n'y paraît. "Ils sont à la recherche d'un candidat alternatif. Ceux qui sont dans le camp Hollande ne veulent pas de Montebourg. Ils sont à la recherche de quelqu'un d'autre. Il y en a qui pensent que cela doit être Manuel Valls, et d'autres se sont mis à parler de Macron."
Le premier secrétaire du Parti socialiste a un scénario en tête, qui pourrait s'appeler en quelque sorte "Impossible n'est pas Hollandais". D'abord, il croit dur comme fer que le paysage peut se dégager à gauche pour le président de la République. Jean-Christophe Cambadélis compte d'abord sur la désunion entre le Parti communiste et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et les autres seront battus à la primaire. Reste Emmanuel Macron, qui ne lui procure aucune forme d'angoisse. Pour le patron du parti à la rose, l'ancien ministre de l'Économie fait une mauvaise campagne, une campagne qui ne prend pas.
Le candidat à la primaire de la droite n'était pas satisfait de sa prestation au moment du premier débat de la primaire jeudi 13 octobre. La trop grande prudence de Bruno Le Maire s'est peut-être retournée contre lui. L'ancien ministre reste persuadé que Nicolas Sarkozy est fini, qu'il peut le dépasser. Il le compare à un astre mort".
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