Jean-Luc Mélenchon est-il trop isolé sur l'échiquier politique ? En annonçant sa candidature en février dernier, sans consulter le Parti communiste, le candidat à l'élection présidentielle s'est mis à dos une parti de l'extrême gauche. Une situation qui n'empêche pas le leader du Front de gauche de recueillir 12% d'intention de vote dans le dernier sondage Ipsos pour Le Monde.
Un pourcentage qui le place juste derrière François Hollande qui pointe à 14%. "C'est la marge d'erreur alors commencé une campagne à deux points de celui qui devrait être le leader c'est pas mal", lance-t-il. Avant de couper court : "Mais je ne me définis pas par rapport à lui". Jean-Luc Mélenchon refuse de mener la bataille électorale contre le président de la République. "Nous ne sommes pas dans le même couloir, lui c'est autre chose, c'est la Ve république et la monarchie présidentielle qui continue, c'est l'attitude valétudinaire vis-à-vis du gouvernement allemand ou nord-américain", explique-t-il.
"Je ne fera pas campagne contre François Hollande, il m'indiffère", assure-t-il alors qu'il est selon l'une des seuls alternatives au chef de l'État. "Il ne faut pas oublier que dans l'esprit du commun des mortels, la gauche c'est François Hollande. Les gens se disent que ça ne marche pas, que c'est un ramassis de menteurs et qu'ils rendent nos vies plus difficiles", critique-t-il.
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