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Jean-Luc Mélenchon : "Dans deux mois, Manuel Valls sera renversé"

"Il faut une solution politique : ou bien renvoyer le Premier ministre et retirer la loi Travail, ou bien voter la censure", insiste le candidat à la présidentielle.

Jean-Luc Mélenchon sur le perron de l'Élysée, le 1er février 2016
Crédit : AFP / Alain Jocard
Marie-Pierre Haddad
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C'est une attaque directe et sans détour. La politique de Manuel Valls accélère les "violences sociales" et "tensions", notamment autour de la loi Travail, juge le candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui propose aux frondeurs socialistes de "faire équipe" avec lui, dans un entretien au Journal du Dimanche. "Manuel Valls n'a plus de majorité et plus d'autorité dans sa propre famille politique. Sa façon de faire durcit tous les rapports. Sa politique conduit à l'accélération inouïe des violences sociales et des tensions dans le pays", assène le cofondateur du Parti de Gauche. 

"À quoi bon les deux mois de violences jusqu'à la prochaine motion de censure en juillet ? Dans deux mois, Manuel Valls sera renversé, pronostique l'eurodéputé. Il faut une solution politique : ou bien renvoyer le Premier ministre et retirer la loi, ou bien voter la censure". Jean-Luc Mélenchon reprend à son compte l'idée d'un référendum sur le texte, avancée par le leader de FO, Jean-Claude Mailly

Les frondeurs doivent maintenant assumer les conséquences de ce choix et faire équipe avec moi

Jean-Luc Mélenchon

Condamne-t-il les violences de certains manifestants ? "Ces gens servent nos adversaires. Ils rendent notre tâche plus difficile", répond le candidat à la présidentielle. "À cause d'eux et de la façon disproportionnée dont est utilisée la police, les gens ont peur de venir manifester ! Cela donne un prétexte extraordinaire pour ne plus parler que des violences et non du fond de la loi", dénonce-t-il. Après le recours à l'arme constitutionnelle du 49.3 pour faire adopter le projet de loi Travail sans vote en première lecture à l'Assemblée, la tentative de motion de censure de gauche contre le gouvernement "instaure de fait l'existence de cette opposition de gauche" que Jean-Luc Mélenchon appelle de ses vœux. "Les frondeurs doivent maintenant assumer les conséquences de ce choix et faire équipe avec moi", plaide-t-il.

Et l'ancien ministre de l'Économie Arnaud Montebourg, qui devrait faire un pas de plus vers la présidentielle lundi au Mont Beuvray (Saône-et-Loire) "est-il dans l'opposition de gauche à ce gouvernement ?", demande Jean-Luc Mélenchon. "S'il est dans ce camp, il doit aider à l'organiser plutôt que de s'en remettre à une primaire qui serait une amnistie pour Hollande", grince-t-il. Le candidat de "la France insoumise" à la présidentielle ne "(s')explique pas" l'absence de soutien à sa candidature de la direction du PCF. "Ce que je fais est le prolongement de la campagne de 2012 partagée avec les communistes. Les sondages me mettent en bonne position. (...) Plus de cent maires me promettent leur parrainage. Je pense que je mérite d'être aidé", insiste-t-il, pensant pouvoir "être en situation d'être présent au second tour" en 2017.

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